Macron: ses précédentes déclarations polémiques

Macron: ses précédentes déclarations polémiques

Avec sa sortie à propos de "certains" qui foutent "le bordel" peu après une manifestation de salariés de GM&S, Emmanuel Macron a...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Avec sa sortie à propos de "certains" qui foutent "le bordel" peu après une manifestation de salariés de GM&S, Emmanuel Macron a une nouvelle fois suscité de nombreuses réactions. Rappel des précédentes déclarations polémiques du président:

- Les "fainéants" -

"Je ne cèderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes", déclare le chef de l'Etat en déplacement à Athènes le 8 septembre, sans évoquer de cibles spécifiques. Il suscite de vives réactions en France, notamment à gauche, à quelques jours d'une mobilisation contre la loi travail.

Deux jours plus tard, le chef de l’État explique qu'il visait "tous celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France".

- "Un pays pas réformable" -

"La France n'est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes", affirme Emmanuel Macron le 24 août 2017 devant la communauté française de Bucarest. "Transformer" le pays "en profondeur pour retrouver le destin qui est le sien", "ça c'est un combat qui fait rêver les Français", dit-il.

- "Des gens qui ne sont rien" -

"Une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien", déclare-t-il le 29 juin 2017, lors de l'inauguration de la Station F, un incubateur de start-up, projet lancé par Xavier Niel en 2013 et installé dans l’ancienne Halle Freyssinet à Paris.

- "Kwassa-kwassa" -

Il déclenche un tollé lors d'une visite du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) d'Etel (Morbihan) le 3 juin, avec une plaisanterie sur les frêles embarcations de l'Océan indien sur lesquelles ont péri de nombreux migrants voulant rejoindre Mayotte: "le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c'est différent", dit-il. L'Elysée a reconnu "un trait d'humour malheureux qui a pu blesser".

- Avant l'Elysée -

Auparavant, alors ministre de l’Économie, pris à partie en mai 2016 par deux militants de la CGT à Lunel (Hérault), il s'emporte : "Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler". Dix jours plus tard, il essuie des jets d’œufs alors qu'il vient célébrer les 80 ans du Front populaire à Montreuil.

En janvier 2016, il déclare qu'un entrepreneur a souvent la vie "plus dure que celle d'un salarié", car "il peut tout perdre" et "a moins de garanties". Avalanche de critiques, au PCF, au Parti de gauche, à la gauche du PS.

En janvier 2015, il dit que "l'économie du net est une économie de superstars. Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires". Indignation au PCF et au FN, gêne au PS et ironie à droite.

Le 17 septembre 2014, il commet un faux pas dès sa première intervention en tant que ministre dans les médias, en parlant de salariés "illettrés" dans l'abattoir breton Gad. Il exprime ses "regrets" et se rend peu après sur place pour s'excuser.

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Macron: ses précédentes déclarations polémiques
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le