Européennes 2024 : « M. Mélenchon n’aime pas l’Europe, il n’aime que lui-même », tacle Patrick Kanner
Le chef de file des sénateurs socialistes se montre plein d’optimisme quant à la capacité de Raphaël Glucksmann à réaliser une belle campagne des élections européennes, et sort les griffes pour défendre son candidat face aux attaques venues du camp insoumis
Ce jeudi, le Sénat doit se prononcer sur la ratification du CETA, le Comprehensive Economic and Trade Agreement. Depuis sa conclusion en 2014, 95 % de ses mesures sont entrées en vigueur, comme la réduction des droits de douane entre les deux pays. Mais le Parlement français doit désormais voter son entrée en application définitive. Focus sur un accord très décrié avec Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au cabinet BDO France.
« Excès d’optimisme », « dévoiement de procédure », « constat alarmant », Etat « trop dépensier » : Lors de l’audition de l’examen en séance publique du dernier rapport annuel de la Cour des comptes, les sénateurs comme l’actuel Premier président de la haute juridiction, Pierre Moscovici, ont pointé une situation a minima « préoccupante » de nos finances publiques. Un débat également axé sur la thématique structurante du rapport : l’adaptation au changement climatique.
Avec l’appui médiatique de Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste LFI, Manon Aubry, a lancé sa campagne des européennes en visant déjà la présidentielle. Un choix « assumé » par LFI mais critiqué par le reste de la gauche. Jean-Luc Mélenchon se fait aussi le chantre de la paix. David Cormand, numéro 2 de la liste des Ecologistes, y voit en réalité « une forme de soumission à l’agenda de Poutine, qui mène aussi à l’escalade ».
Dans le cadre de la commission d’enquête sur le narcotrafic, les sénateurs ont interrogé ce mardi 5 mars les magistrats du tribunal judiciaire de Marseille, en proie à une explosion de tous les indicateurs de violence. Tous s’alarment de l’expansion du narcotrafic, qui agit à Marseille, comme « une sorte de gangrène qui abîme le tissu social » et fragilise l’Etat de droit, laissant certains des magistrats interrogés sous-tendre que Marseille serait devenue une « narco-ville ».
Le gouvernement vient d’officialiser une mesure controversée en publiant au Journal Officiel un arrêté visant à créer à la rentrée prochaine, des « groupes » d’élèves en mathématiques et en français au collège. S’il n’est pas fait mention de « niveau », mais » de groupes constitués en fonction des besoins des élèves », ils seront désormais la règle comme le souhaitait le Premier ministre. Un début de « révolution » saluée par la droite sénatoriale. La gauche dénonce « des groupes de relégation ».
Figure du groupe LR sur les questions énergétiques, le sénateur Daniel Gremillet dénonce l’indécision du gouvernement, qui projette une nouvelle consultation publique sur la stratégie française en matière de transition écologique. « On a l’impression que dans ce pays, on ne fait que des débats qui se succèdent », fulmine-t-il.
Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, Vladimir Poutine vient d’être réélu à la tête du Kremlin, par un score officiel sans appel – 87,30 % des voix – au prix d’un autoritarisme toujours plus prégnant sur la société russe. Présenté par Moscou comme le signe d’une union nationale du peuple russe dans le cadre de la guerre menée à l’Ukraine, le résultat de ce scrutin n’enlève rien des faiblesses endogènes du régime de Poutine, selon l’historienne Françoise Thom. Cette spécialiste de la Russie perçoit une « ambiance de fin de règne », et des « symptômes » similaires avec la fin de l’ère stalinienne. Quels enseignements peut-on tirer de la réélection de Vladimir Poutine ? Il faut comprendre ce qu’est une élection dans un système poutinien. Cela a la même fonction que dans le système stalinien, c’est un moyen pour le pouvoir en place de mesurer son contrôle sur la population. D’après le score de 87 %, le contrôle sur la population fonctionne très bien et va croissant. C’est aussi une façon de démoraliser les opposants : un tel score a pour fonction de leur montrer qu’ils sont seuls. Et c’est aussi un message adressé aux Occidentaux et aux Ukrainiens, en prétendant que le peuple russe est uni comme un seul homme derrière Vladimir Poutine et la guerre qu’il mène en Ukraine. Enfin, c’est aussi un moyen de vérifier la verticalité du pouvoir, de mettre à l’épreuve les autorités locales et les gouverneurs de région : le score de Poutine, fixé à l’avance, doit être respecté partout. Il ne faut pas penser que ce sont des élections comme chez nous. Ce scrutin n’a aucun sens concernant l’opinion réelle que peuvent avoir les gens en Russie, étant donné la peur qui règne au sein de la population. Malgré ce score inédit, certains ont pointé l’absence de scènes de liesse suite à l’annonce de la victoire de Poutine comme l’indice d’une perte de vitesse… Cela montre une forme de fébrilité. Le régime de Poutine a beau serrer la vis, il y a toujours un sentiment d’insécurité du pouvoir. C’est visible dans leur peur panique de voir des opposants manifester leur hostilité au régime. Ils ont par exemple prétexté l’organisation de carnavals à l’entrée des bureaux de vote pour justifier et masquer l’existence des rassemblements d’opposants. Tout est fait pour dissimuler la réalité de l’opposition. Certains spécialistes, dont vous, font l’hypothèse d’un régime en bout de course. Qu’est ce qui permet de l’affirmer ? Je remarque les mêmes symptômes qu’à la fin du règne de Staline : la paranoïa, les purges, le fait de voir des espions partout… L’économie soviétique de l’époque, toute entière consacrée à la guerre froide, était à genoux. Poutine oriente aujourd’hui l’économie russe vers un communisme de guerre. Il ne pourra pas continuer longtemps dans cette voie-là. Plus globalement, il y a une atmosphère de fin de règne, avec une multiplication d’initiatives délirantes et paranoïaques. Cela peut encourager certains, dans l’élite russe, à envisager une révolution de Palais. En ce sens, la candidature de l’opposant Boris Nadejdine et son programme de « dépoutinisation » de la Russie par en haut, et sans remettre en cause le système, rappelle la déstalinisation prônée par Khrouchtchev après la mort de Staline. Il peut y avoir une révolution de palais. Je ne crois pas à un renversement du régime via une initiative de la société seule, car elle serait immédiatement écrasée. Pour renverser le régime, il faudrait l’alliance entre des membres des groupes dirigeants, qui feraient scission avec le pouvoir, et la partie mobilisable de la société. Comment Poutine articule-t-il la politique intérieure du pays avec la guerre qu’il mène à l’Ukraine ? Cette guerre est fondamentale pour Poutine. Une défaite militaire entraînerait une chute du régime. C’est peut-être même la seule chose susceptible de le faire chuter à court terme. A contrario, la poursuite de la guerre permet à Poutine de renforcer son pouvoir total sur la société. Il instrumentalise le conflit pour éliminer ses opposants potentiels et renouveler l’élite qui l’entoure pour la rendre la plus docile et dépendante possible. Cela rappelle, à nouveau, la crise des nouvelles élites sous Staline. Le dirigeant soviétique, paranoïaque, renouvelait régulièrement les élites soviétiques. C’est d’ailleurs par ce biais que Leonid Brejnev, futur dirigeant de l’URSS entre au Politburo en 1952 (un an avant la mort de Staline, NDLR). C’est exactement ce que fait Poutine aujourd’hui en remplaçant une partie de ses anciennes élites par des vétérans de la guerre en Ukraine pour renforcer son pouvoir absolu, en redistribuant des sommes très importantes aux veuves et aux orphelins des hommes tués en Ukraine. De l’autre côté, il confisque les biens de ceux qui critiquent la guerre. La guerre en Ukraine est donc aussi un moyen pour le régime de se maintenir, grâce à la création d’une couche sociale qui a intérêt au maintien de sa situation. Emmanuel Macron a proposé une trêve militaire dans le conflit ukrainien à l’occasion des Jeux Olympiques cet été. Vladimir Poutine s’est dit prêt à en discuter. Quelle conclusion en tirer ? Je ne m’avancerai pas sur le détail de la situation militaire, dont je ne suis pas spécialiste. Mais une chose est sûre : la seule façon d’envisager le compromis chez Vladimir Poutine est d’y voir un avantage stratégique, ou une situation dont il pourra tirer parti.
Le 12 mars, le Sénat a examiné en séance la proposition de loi du député Renaissance Marc Ferracci visant à généraliser la pratique du « testing » pour lutter contre les discriminations. Remanié en commission, le texte a été considérablement réduit en séance, ce qui a conduit la gauche à s’y opposer.
Auditionnés ce lundi 18 mars au Sénat, près de 4 mois après leur première audition, le directeur de la police judiciaire et le directeur de la gendarmerie nationale, ont été interrogés sur leur action pour lutter contre le narcotrafic. De manière générale, les réponses apportées par ces derniers se rejoignent largement, chacun d’entre eux estimant nécessaire de « mieux recouper les informations », tout en défendant les « opérations place nette », critiquées pour ne pas s’attaquer aux têtes de trafic.
D’ici 2030, le groupe automobile Stellantis ambitionne de vendre 100 % de véhicules électriques en Europe. Auditionné au Sénat, le directeur du groupe, Carlos Tavares, a rappelé que la réalisation de cet objectif dépend aussi « de la constance » du soutien de l’État. Il déplore ainsi l’interruption pour 2024 du dispositif de leasing social, qui permettait aux plus défavorisés de louer un véhicule électrique à bas coût.
Attaques informatiques sur les données de 43 millions d’inscrits à France Travail, perturbation de 800 sites gouvernementaux… Ces dernières semaines, les cyberattaques semblent s’être multipliées. Pour quelle raison la France est-elle ciblée ? Sommes-nous prêts à faire face à cette menace ? Réponses avec Martin Untersinger, journaliste spécialiste des questions numériques.
L’ancienne suppléante d’Yves Bouloux, qui a mis fin à son mandat pour raisons de santé, a remporté l’élection sénatoriale partielle ce 17 mars dans la Vienne. Au terme d’un scrutin relativement serré, la droite conserve les deux sièges du département.
Du 6 au 9 juin 2024, les 450 millions d’habitants de l’Union européenne sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen. En France le scrutin aura lieu le 9 juin. Enjeux politiques, décryptages, focus pédagogiques, retrouvez ici tous nos articles sur ces élections majeures pour l'avenir de l'Union européenne.
A quelques mois du scrutin, socialistes et insoumis se rendent coup pour coup pour s’accaparer le leadership à gauche, avec la présidentielle de 2027 en ligne de mire, au risque de toujours plus polariser leur électorat.
Retour sur le premier débat des européennes, qui a opposé huit candidats pour le Parlement européen jeudi 14 mars. Interrogés par Public Sénat, plusieurs politologues et spécialistes de communication politique décryptent ce que cet évenement dit du début de la campagne électorale.
A l’occasion du Grand Débat sur les élections européennes, diffusé ce jeudi 14 mars sur Public Sénat, le député européen RN, Thierry Mariani, a été pris à parti par plusieurs têtes de liste de gauche, lui reprochant sa proximité avec le régime de Vladimir Poutine. « « Petit télégraphiste du Kremlin », « patriote de pacotille », « agent russe », les attaques se sont succédé envers l’ex-secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, qui a tenté de se défendre, affirmant que la ligne de son parti était de « soutenir l’Ukraine ».
Le chef de file des sénateurs socialistes se montre plein d’optimisme quant à la capacité de Raphaël Glucksmann à réaliser une belle campagne des élections européennes, et sort les griffes pour défendre son candidat face aux attaques venues du camp insoumis
Avec l’appui médiatique de Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste LFI, Manon Aubry, a lancé sa campagne des européennes en visant déjà la présidentielle. Un choix « assumé » par LFI mais critiqué par le reste de la gauche. Jean-Luc Mélenchon se fait aussi le chantre de la paix. David Cormand, numéro 2 de la liste des Ecologistes, y voit en réalité « une forme de soumission à l’agenda de Poutine, qui mène aussi à l’escalade ».
L’ancienne suppléante d’Yves Bouloux, qui a mis fin à son mandat pour raisons de santé, a remporté l’élection sénatoriale partielle ce 17 mars dans la Vienne. Au terme d’un scrutin relativement serré, la droite conserve les deux sièges du département.
Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, Vladimir Poutine vient d’être réélu à la tête du Kremlin, par un score officiel sans appel – 87,30 % des voix – au prix d’un autoritarisme toujours plus prégnant sur la société russe. Présenté par Moscou comme le signe d’une union nationale du peuple russe dans le cadre de la guerre menée à l’Ukraine, le résultat de ce scrutin n’enlève rien des faiblesses endogènes du régime de Poutine, selon l’historienne Françoise Thom. Cette spécialiste de la Russie perçoit une « ambiance de fin de règne », et des « symptômes » similaires avec la fin de l’ère stalinienne. Quels enseignements peut-on tirer de la réélection de Vladimir Poutine ? Il faut comprendre ce qu’est une élection dans un système poutinien. Cela a la même fonction que dans le système stalinien, c’est un moyen pour le pouvoir en place de mesurer son contrôle sur la population. D’après le score de 87 %, le contrôle sur la population fonctionne très bien et va croissant. C’est aussi une façon de démoraliser les opposants : un tel score a pour fonction de leur montrer qu’ils sont seuls. Et c’est aussi un message adressé aux Occidentaux et aux Ukrainiens, en prétendant que le peuple russe est uni comme un seul homme derrière Vladimir Poutine et la guerre qu’il mène en Ukraine. Enfin, c’est aussi un moyen de vérifier la verticalité du pouvoir, de mettre à l’épreuve les autorités locales et les gouverneurs de région : le score de Poutine, fixé à l’avance, doit être respecté partout. Il ne faut pas penser que ce sont des élections comme chez nous. Ce scrutin n’a aucun sens concernant l’opinion réelle que peuvent avoir les gens en Russie, étant donné la peur qui règne au sein de la population. Malgré ce score inédit, certains ont pointé l’absence de scènes de liesse suite à l’annonce de la victoire de Poutine comme l’indice d’une perte de vitesse… Cela montre une forme de fébrilité. Le régime de Poutine a beau serrer la vis, il y a toujours un sentiment d’insécurité du pouvoir. C’est visible dans leur peur panique de voir des opposants manifester leur hostilité au régime. Ils ont par exemple prétexté l’organisation de carnavals à l’entrée des bureaux de vote pour justifier et masquer l’existence des rassemblements d’opposants. Tout est fait pour dissimuler la réalité de l’opposition. Certains spécialistes, dont vous, font l’hypothèse d’un régime en bout de course. Qu’est ce qui permet de l’affirmer ? Je remarque les mêmes symptômes qu’à la fin du règne de Staline : la paranoïa, les purges, le fait de voir des espions partout… L’économie soviétique de l’époque, toute entière consacrée à la guerre froide, était à genoux. Poutine oriente aujourd’hui l’économie russe vers un communisme de guerre. Il ne pourra pas continuer longtemps dans cette voie-là. Plus globalement, il y a une atmosphère de fin de règne, avec une multiplication d’initiatives délirantes et paranoïaques. Cela peut encourager certains, dans l’élite russe, à envisager une révolution de Palais. En ce sens, la candidature de l’opposant Boris Nadejdine et son programme de « dépoutinisation » de la Russie par en haut, et sans remettre en cause le système, rappelle la déstalinisation prônée par Khrouchtchev après la mort de Staline. Il peut y avoir une révolution de palais. Je ne crois pas à un renversement du régime via une initiative de la société seule, car elle serait immédiatement écrasée. Pour renverser le régime, il faudrait l’alliance entre des membres des groupes dirigeants, qui feraient scission avec le pouvoir, et la partie mobilisable de la société. Comment Poutine articule-t-il la politique intérieure du pays avec la guerre qu’il mène à l’Ukraine ? Cette guerre est fondamentale pour Poutine. Une défaite militaire entraînerait une chute du régime. C’est peut-être même la seule chose susceptible de le faire chuter à court terme. A contrario, la poursuite de la guerre permet à Poutine de renforcer son pouvoir total sur la société. Il instrumentalise le conflit pour éliminer ses opposants potentiels et renouveler l’élite qui l’entoure pour la rendre la plus docile et dépendante possible. Cela rappelle, à nouveau, la crise des nouvelles élites sous Staline. Le dirigeant soviétique, paranoïaque, renouvelait régulièrement les élites soviétiques. C’est d’ailleurs par ce biais que Leonid Brejnev, futur dirigeant de l’URSS entre au Politburo en 1952 (un an avant la mort de Staline, NDLR). C’est exactement ce que fait Poutine aujourd’hui en remplaçant une partie de ses anciennes élites par des vétérans de la guerre en Ukraine pour renforcer son pouvoir absolu, en redistribuant des sommes très importantes aux veuves et aux orphelins des hommes tués en Ukraine. De l’autre côté, il confisque les biens de ceux qui critiquent la guerre. La guerre en Ukraine est donc aussi un moyen pour le régime de se maintenir, grâce à la création d’une couche sociale qui a intérêt au maintien de sa situation. Emmanuel Macron a proposé une trêve militaire dans le conflit ukrainien à l’occasion des Jeux Olympiques cet été. Vladimir Poutine s’est dit prêt à en discuter. Quelle conclusion en tirer ? Je ne m’avancerai pas sur le détail de la situation militaire, dont je ne suis pas spécialiste. Mais une chose est sûre : la seule façon d’envisager le compromis chez Vladimir Poutine est d’y voir un avantage stratégique, ou une situation dont il pourra tirer parti.
A quelques mois du scrutin, socialistes et insoumis se rendent coup pour coup pour s’accaparer le leadership à gauche, avec la présidentielle de 2027 en ligne de mire, au risque de toujours plus polariser leur électorat.
L’objectif de cette proposition de loi du sénateur LR Pascal Allizard est d’affecter une partie des ressources collectées par le livret A et le livret de développement durable et solidaire vers les entreprises de la défense. « L’épargne populaire n’a pas à financer l’économie de guerre », dénoncent les sénateurs communistes.
Interrogé sur France 2 et TF1 au sujet de ses récentes déclarations sur l’envoi possible de troupes françaises en Ukraine, le président de la République a affirmé que « la sécurité de l’Europe et des Français » se jouait dans ce conflit.
D’ici 2030, le groupe automobile Stellantis ambitionne de vendre 100 % de véhicules électriques en Europe. Auditionné au Sénat, le directeur du groupe, Carlos Tavares, a rappelé que la réalisation de cet objectif dépend aussi « de la constance » du soutien de l’État. Il déplore ainsi l’interruption pour 2024 du dispositif de leasing social, qui permettait aux plus défavorisés de louer un véhicule électrique à bas coût.
En deux ans, Emmanuel Macron a fortement évolué vis-à-vis de la Russie. Du médiateur, qui garde un contact direct avec Vladimir Poutine, appelant à ne pas « humilier » la Russie, le Président ne fixe aujourd’hui « aucune limite » et joue « l’ambiguïté stratégique », n’excluant pas l’envoi de troupes au sol. Retour sur cette métamorphose stratégique, avec les analyses de deux anciens ambassadeurs français à Moscou.