Président de groupe, vice-président du Sénat, questeur et présidences de commission : autant de postes à responsabilité, qui reviennent pour beaucoup au groupe LR. Pour départager les impétrants, une élection à bulletin secret est organisée en interne. Publicsenat.fr fait le point sur les candidats.
C’est un choix mûrement réfléchi. La sénatrice Laure Darcos, qui vient d’être réélue dans l’Essonne, lâche le groupe présidé par Bruno Retailleau. Elle part renforcer les effectifs du groupe Les Indépendants, présidé par Claude Malhuret, où siègent les sénateurs Horizons. Pour Laure Darcos, la goutte d’eau a été la manière dont se sont passées les investitures pour la campagne des sénatoriales.
Cette Bretonne, installée depuis quatre ans en Autriche, a été élue dimanche dans la circonscription des Français établis hors de France. À 29 ans, Mathilde Ollivier siègera au sein du groupe écologiste et entend notamment pouvoir travailler sur les questions de santé.
Le sénateur des Hauts-de-Seine va entamer un troisième mandat à la tête des sénateurs centristes, le groupe qui forme la majorité sénatoriale avec les Républicains.
Entre absence de mention des risques liés à l’alcool et conseils pour éviter la « gueule de bois », la dernière campagne de prévention de Santé publique France et du ministère de la Santé contre la consommation d’alcool chez les jeunes, publiée le 25 septembre, provoque la colère de certains spécialistes de la question. Ils dénoncent la mansuétude du gouvernement à l’égard des lobbys de l’alcool. « C’est symptomatique et grave ». Pour le sénateur socialiste Bernard Jomier, cette campagne est « une honte ». Publiés dès lundi 25 septembre, les visuels et autres vidéos qui la composent suscitent de nombreuses réactions, entre moqueries et indignations. La plupart des commentaires pointent le caractère euphémique du message de prévention censé détourner les jeunes de l’alcool. « Ce n’est pas une campagne de santé publique, c’est presque une campagne d’accompagnement de la consommation », martèle Bernard Jomier, pour qui les visuels « associent l’alcool et la fête » et « ne mentionnent aucun risque ». Le poids des lobbys Certains slogans s’attirent tout particulièrement les foudres des internautes et des associations de lutte contre l’addiction à l’alcool : « Boire aussi de l’eau si on consomme de l’alcool, c’est la base », ou encore « Manger avant de boire de l’alcool, c’est la base ». « Ces messages sont ambigus », regrette Bernard Basset, président de l’association Addictions France. Bernard Jomier va plus loin : « C’est comme si l’on expliquait à ceux qui prennent de l’héroïne que du moment qu’ils utilisent une seringue propre, ce n’est pas grave ». Le sénateur de Paris pointe directement du doigt la responsabilité du président de la République. « Depuis qu’Emmanuel Macron a été élu, il y a une absence totale de politique de Santé publique concernant l’alcool ». Pour le médecin généraliste, cette campagne de prévention au rabais est le fruit de « la censure de l’Elysée ». Bernard Jomier appuie ses propos en citant les révélations de Radio France début septembre. La cellule investigation du média public révélait que deux campagnes de sensibilisation sur les risques de la consommation d’alcool réalisées en vue de la Coupe du Monde de Rugby ont été enterrées par le ministère de la Santé. Pour Bernard Basset, ces campagnes censurées poussent justement les associations et les acteurs de lutte contre l’addiction à l’alcool à être d’autant plus vigilants : « On a forcément un regard plus attentif, et c’est peut-être aussi pour cela qu’il y a autant de réactions face à cette campagne-là, quand on sait ce qui est arrivé à celles qui mentionnaient les risques ou qui se montraient plus offensives ». « Les outils fiscaux ont tous été rejetés » Face à ce qu’il dénonce comme de « l’inaction » de la part du gouvernement, Bernard Jomier se montre assez fataliste. Les parlementaires disposent bien de l’outil législatif – et notamment fiscal – pour lutter contre la consommation d’alcool. « Mais à chaque fois, c’est une bataille homérique pour parvenir à la moindre avancée, les outils fiscaux ont tous été rejetés », déplore Bernard Jomier, qui rappelle qu’au mois d’août, alors que le gouvernement avait un temps envisagé d’augmenter les taxes sur les bouteilles d’alcool, Elisabeth Borne a finalement annoncé y renoncer. « Même accoler sur les bouteilles un pictogramme représentant des femmes enceintes, il y a quelques années, avait été extrêmement difficiles », se souvient le sénateur, amer. C’était en 2018, et déjà, les lobbys de l’alcool avaient pesé de tout leur poids pour condamner cette mesure. Dans une tribune publiée par Le Figaro, 64 domaines viticoles avaient par exemple dénoncé ce nouveau logo sur les dangers de l’alcool pour les femmes enceintes. Une image « mortifère », qui fait du vin un « produit délictueux », avaient-ils estimé. Pour Bernard Basset, une partie de la solution pourrait être de séparer les messages de Santé publique France de ceux du ministère de la Santé, afin de les « décharger de leur poids politique ». Relayant les visuels de la campagne de prévention sur son compte X (ex-Twitter), le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a témoigné de sa « détermination à lutter » contre le « fléau de santé publique » que représente l’alcool. Et l’ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne de le rappeler : « La santé publique, c’est définir des priorités et choisir des messages ». D’après Santé publique France, l’alcool provoque la mort de 41 000 personnes chaque année dans le pays.
40% des Français estiment qu’Edouard Philippe ferait un bon candidat pour succéder à Emmanuel Macron en 2027, selon notre baromètre Odoxa. Il est suivi de loin par Gabriel Attal. La côte de popularité du ministre de l’Education bondit toutefois à 32% d’opinions favorables grâce à une rentrée sous le feu des projecteurs.
Alors le Sénat, chambre des territoires, se renouvelait de moitié, Emmanuel Macron répondait à une interview au 20h de TF1 et France 2. Il a pointé la responsabilité des maires dans la hausse de la taxe foncière. Les élus locaux lui répondent.
Dans la foulée de la présentation par Emmanuel Macron des grands axes de sa planification écologique, le ministre des Transports a annoncé, ce matin, l’arrêt de certains projets autoroutiers. Clément Beaune a néanmoins précisé que le chantier contesté de l’A69 serait maintenu.
Dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron annonçait, suite à la prise de pouvoir de la junte militaire, le retrait des 1 500 soldats français présents au Niger. Un départ historique après l’intervention de l’armée française au Mali en 2013. Explications des enjeux avec François-Xavier Freland, ancien correspondant de France 24 au Mali, reporter en Afrique pour Jeune Afrique et auteur de « Mali, au-delà du jihad » aux éditions Anamosa en 2017.
Les membres du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) ont choisi la sénatrice Cécile Cukierman comme présidente pour succéder à Eliane Assassi, qui ne s’est pas représentée aux sénatoriales.
Alors qu’une crise secoue l’Olympique de Marseille à la suite de menaces visant les hauts responsables du club par des représentants de supporters, le sénateur Jean Hingray (UC) demande une commission d’enquête. L’élu des Vosges souhaite faire toute la lumière sur les « dysfonctionnements » pouvant exister dans les relations entre clubs de foot et supporters.
Les élections sénatoriales se tiendront le 24 septembre prochain. Comme tous les trois ans, la chambre haute du Parlement est renouvelée de moitié. Enjeux, décryptages et reportages...Retrouvez ici tous nos articles.
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En présentant des candidats aux élections sénatoriales dans tous les départements, faute d’avoir trouvé un accord avec le PS, EELV et le PCF, LFI a mécaniquement fait perdre deux sièges au PCF, et un voire deux à EELV. « LFI punit la gauche de 10 sièges », lance le communiste Pierre Ouzoulias. « Ils tiennent LFI pour responsable. Il ne faut quand même pas renverser l’histoire », recadre la sénatrice EELV Raymonde Ponce Monge, qui pointe l’absence d’accord.
Ce dimanche 24 septembre ont lieu les élections sénatoriales. Stabilité de la majorité sénatoriale LR-centristes, la gauche progresse, Renaissance recule, Horizons grignote des sièges et le RN fait son retour. Infographies, résultats, décryptage…Revivez la soirée électorale.
Le président du groupe Les Indépendants, Claude Malhuret, se réjouit après « une progression considérable du nombre de (ses) sénateurs, de 25 à 30% », soit 3 ou 4 sénateurs de plus. Le parti d’Edouard Philippe « tisse sa toile » au Sénat, mais à pas feutrés.
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