Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Ce mercredi lors des questions d’actualité au gouvernement, le Sénat a respecté mercredi une minute de silence en hommage aux victimes des attaques du Hamas en Israël, dont le peuple est « meurtri, traumatisé » mais « valeureux » a déclaré le président de la chambre haute Gérard Larcher dénonçant « des crimes contre l’humanité ».
La droite sénatoriale a par la suite encouragé le gouvernement à utiliser cette qualification. « Nous ne pouvons pas faire des déclarations type ‘quai d’Orsay’ sur fiche. Il faut utiliser les mots. ‘Crime contre l’humanité’, vu ce qui s’est passé, c’est bien le minimum », a estimé le sénateur LR, Roger Karoutchi.
Dans la tribune, Raphaël Morav, ambassadeur, chargé d’affaires pour Israël en France, s’est associé à cette demande. « Il faut appeler un chat un chat, c’est un crime contre l’humanité » […] Ce serait approprié de décrire les choses telles qu’elles sont », a-t-il déclaré au micro de Public Sénat.
En ce qui concerne le refus de la part de La France Insoumise d’utiliser le terme « terroriste » pour définir l’action du Hamas, Raphaël Morav considère qu’il ne peut y avoir « de relativisme ». « Tous ceux qui essayent de relativiser sont contre les valeurs républicaines ».
L’ambassadeur se dit « réconforté » par le soutien de la France, du peuple et de ses élus à l’égard d’Israël. « C’est un message fort et apprécié ».
Raphaël Morav est, enfin, revenu sur la riposte d’Israël qui bombarde Gaza. « L’armée et le gouvernement font tout pour éviter des victimes civiles. Tous les objectifs des bombardements sont des objectifs militaires. Le blocus est pour éviter que de l’essence soit fournie pour les appareils du Hamas. Les coupures d’électricité sont pour éviter que l’industrie de l’armement continue », a-t-il expliqué.
International
Ukraine : « Nous devons obtenir une paix, pas une capitulation…», affirme cet eurodéputé allemand
Alors que les négociations du plan de paix en Ukraine de Donald Trump patinent avec Moscou, les Européens préparent les moyens de financer l’effort de guerre ukrainien en 2026 et l’indépendance vis-à-vis du gaz russe en 2027. On en parle cette semaine dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Le
International
L’un des personnages les plus influents de l’entourage de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, a remis vendredi sa démission. Celui qui dirigeait la présidence est aujourd’hui éclaboussé par une enquête de grande ampleur sur des soupçons de corruption touchant plusieurs membres du premier cercle du pouvoir. Stratège politique, directeur de cabinet et véritable coordinateur du fonctionnement de l’État, Yermak était considéré comme l’homme indispensable de Zelensky. Pour Public Sénat, Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur du livre « L’Europe a-t-elle un avenir? » (Studyrama), analyse les potentielles conséquences politiques de cette affaire.
Le
International
A l’occasion d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, les deux dirigeants ont rappelé leur volonté de mettre fin à la guerre. Les deux dirigeants ont remercié les Etats-Unis pour leurs efforts de médiation avec la Russie tout en rappelant qu’un accord de paix ne pourrait être conclu sans les Européens.
Le
International
Obligatoire, volontaire ou par tirage au sort : tour d’horizon des services militaires en Europe
Face à la menace russe, Emmanuel Macron envisage l’instauration d’un service militaire volontaire, 28 ans après la fin de la conscription obligatoire en France. En Europe, certains pays disposent de dispositifs sur la base du volontariat ou l’envisagent, tandis que d’autres n’ont jamais abandonné le service militaire obligatoire. Etat des lieux des pratiques de nos voisins européens.
Le
Masterclass avec Maurice Lévy, président d'honneur de Publicis