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Profondément humaniste, Véronique Jannot qui a interprété une assistante sociale dans la série « pause-café », l’est aussi dans la vie. Alors que le projet de loi sur la fin de vie sera présenté au Parlement dans les prochains mois, elle plaide avec empathie pour la liberté de choisir sa fin de vie : « ce que vit Françoise Hardy, alors qu’elle demande qu’on la laisse partir, je ne le comprends pas, je ne comprends pas qu’on ne la laisse pas partir ». Elle qualifie la situation de la chanteuse touchée par la maladie d’ « inhumaine ».
Aborder la fin de vie avec sérénité
Interrogée sur la volonté défendue par son amie Line Renaud, avec qui elle a joué dans le film « Pleins Feux » en 1991, de planifier sa fin de vie, Véronique Jannot trouve la démarche tout à fait légitime « à partir du moment où l’on est conscient de ce qui nous arrive, que l’on sait que de toute façon c’est sans espoir et que l’on est serein ». Elle estime essentiel « pour soi, comme pour les autres, qu’on nous laisse cette dignité, cette décence, pour partir dans sa dignité avant de devenir une loque et que nos proches gardent cette image. »
Le déchirement « lamentable » de la famille Delon
Enfin celle qui a tourné en 1979 aux côtés d’Alain Delon dans le film « Toubib », déplore le déchirement « lamentable » de la famille Delon « au nom de l’héritage, de l’argent et de tout ce qui est médiatique ». Elle décrit un homme sans concession : « il aime ou il n’aime pas ; il vaut mieux être dans ceux qu’il aime mais il ne peut pas laisser indifférent ! », avant de parler de l’« attachement profond » qui lie les deux acteurs depuis des années.
L’intégralité de l’émission est disponible en replay.
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Choisit-on vraiment ses combats ? Depuis l’âge de 11 ans celle qui a fui l’Afghanistan avec sa famille a voué sa vie à la défense des femmes de son pays. Depuis le retour des Talibans en 2021, elle alerte la communauté internationale sur ce qu’elle qualifie « d’apartheid de genre », et sur la résurgence du risque terroriste. Cette semaine Rebecca Fitoussi reçoit Chékéba Hachemi dans "Un monde, un regard".
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Le conseil d’administration de la Ligue de football professionnelle vient d’annoncer une diminution de 30 % du salaire de son président. Au Sénat, la commission d’enquête sur la financiarisation du football dénonce au contraire un doublement de la rémunération de Vincent Labrune. Une décision qui va « à contresens » de la situation de la Ligue, qui subit une forte perte de recettes.
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L’art peut-il changer le monde ? « Je n’ai pas cette prétention » lâche Ernest Pignon-Ernest
Ses œuvres passent difficilement inaperçues dans l’espace public. Lui se fait beaucoup plus discret. Ernest Pignon-Ernest préfère l’anonymat de la nuit pour créer. Depuis 70 ans, l’artiste plasticien compose dans l’espace public des œuvres percutantes, souvent engagées. Mais que l’on ne s’y trompe pas il n’assène pas des réponses mais interpelle. Ernest Pignon-Ernest n’est pas un militant. Il est un artiste humaniste qui se pose des questions, touché par la fragilité des hommes face l’histoire et au temps qui passe. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Ernest Pignon-Ernest dans « Un monde un regard ».
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Mis en place dans l’urgence après la suppression de la redevance, le système provisoire de financement de l’audiovisuel public arrive à échéance à la fin de l’année. Sans ligne gouvernementale claire, plusieurs sénateurs poussent pour pérenniser le financement par une fraction de la TVA, d’autres souhaitent le retour de la redevance. Une proposition de loi devrait être inscrite à l’ordre du jour au mois d’octobre ou novembre.
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Financiarisation du foot : Amélie Oudéa-Castéra auditionnée