Une centaine d’agriculteurs ont répondu à l’appel des syndicats de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs pour bloquer Paris, et convergent vers la capitale. Huit points de blocage sont prévus à 14h sur les grands axes autoroutiers qui entourent le périphérique parisien (A13, A15, A16, A1, A4, A5, A6 et A10).
800 tracteurs dans le Bassin parisien
A la mi-journée, 30 départements et 16 autoroutes sont concernées. Près de 800 tracteurs ont été dénombrés dans le Bassin parisien. Dans l’Oise, les agriculeurs s’apprêtent à entrer sur l’A1. Selon l’AFP, ils prévoient notamment d’occuper l’aire de repos de Chennevières pendant “au moins trois jours” , à une trentaine de kilomètres de Paris.
Près de Lyon, l’autoroute A7 est en partie fermée, après une opération escargot menée par 80 tracteurs ce matin. Plus au sud, l’A9 et l’A54 aux abords de Nîmes sont toujours bloquées, selon la Préfecture du Gard.
Depuis Agen, un convoi en route pour bloquer Rungis
De son côté, le syndicat de la Coordination rurale a annoncé vouloir investir le marché de Rungis. Une trentaine de tracteurs sont partis d’Agen ce matin et feront étape à Limoges cette nuit. Ils prévoient d’atteindre Rungis mardi soir pour y tenir un blocus de plusieurs jours.
À Rungis, ils seront accueillis par un important dispositif de sécurité, composés notamment d’hélicoptères et de véhicules blindés de la Gendarmerie nationale. Au total, 15 000 agents des forces de l’ordre ont été mobilisés dans tout le pays, selon le ministère de l’Intérieur.
Emmanuel Macron fait lundi à 15h15 un « point sur la situation », avant le Conseil des ministres.
De son côté, Arnaud Rousseau le leader de le FNSEA doit rencontrer Gabriel Attal dans la journée.
Myriam Roques Massarin (avec AFP)