Le leasing électrique est ce mécanisme financé en partie par l’Etat qui permet de bénéficier d’un véhicule sans devoir en faire l’acquisition, en payant des loyers mensuels. Lorsque le contrat arrive à son terme, celui-ci ayant une durée minimum de 3 ans, renouvelable une fois, deux possibilités s’offrent alors au locataire : la restitution du véhicule ou son achat à hauteur de sa valeur résiduelle, en d’autres termes, son montant une fois le contrat arrivé à échéance.
Retour d’un dispositif plébiscité en 2024
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, ce leasing social avait été victime de son succès l’année dernière. En seulement un mois, près de 100 000 demandes avaient été enregistrées, parmi lesquelles 50 000 d’entre elles, validées. Alors que l’aide de l’Etat était prévue à hauteur de 370 millions d’euros, soit environ 13 000 euros par véhicule directement financés par les pouvoirs publics, ce chiffre aurait pu doubler face à l’afflux de demandes. Face aux craintes pour les finances publiques, le gouvernement avait promis un retour du dispositif fin 2024. Finalement, il aura fallu attendre dix mois supplémentaires.
Et pourquoi pas vous ?
Si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros et que vous utilisez votre véhicule personnel pour vous rendre, à plus de 15km, sur votre lieu de travail : vous pouvez bénéficier du nouveau dispositif de leasing social. C’est la moitié des ménages les moins fortunés qui peuvent prétendre à ce dispositif. La location doit durer au minimum trois ans, mais avec la possibilité d’opter pour une location plus longue.
Des véhicules à 100 euros pour mois
Parmi les principaux acteurs ayant bénéficié du dispositif : il y a le constructeur Stellantis, qui regroupe les marques Citroën, Opel, Peugeot… Lors d’une audition en mars 2024 au Sénat, l’ancien directeur du groupe Carlos Tavares, avait salué l’opération : « Pas moins de 75 % des parts de marché étaient des véhicules de marque Stellantis, pendant la période où le leasing social a été actif ».
Le grand patron avait, à l’époque, ainsi plaidé pour le retour du leasing social : « Nous appelons de nos vœux à ce qu’il soit réactivé. […] C’est dans cette direction qu’il faut aller, mais il ne faut pas couper les réacteurs au décollage ». Il a donc obtenu gain de cause. La marque espère cette année encore être « faire la grande majorité du volume 2025 », comme l’explique au Parisien, Xavier Duchemin, le directeur de Stellantis France.
En juillet dernier, la ministre de la Transition écologique se félicitait du retour de ce programme : « En 2025, le Gouvernement confirme son ambition : au moins 50 000 véhicules seront proposés à un prix accessible, avec des loyers sous les 140 € par mois, dont un minimum de 5 000 réservés aux zones à faible émission », avait plaidé Agnès Pannier-Runacher.
Dernier point important à noter : si l’Etat promet que cette année encore 50 000 Français pourront bénéficier du dispositif, il faudra sans doute candidater très vite pour en profiter. Comme l’an passé, la règle est simple : premier arrivé, premier servi.