Interrogé sur le départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le Premier Ministre, Gabriel Attal, a annoncé ce mercredi 27 mars sur TF1, que l’Etat allait porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ». Un délit grave, pour lequel l’étudiante risque une peine de cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Laurence Bertrand Dorléac, présidente de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP), qui pilote Science Po depuis la démission de Mathias Vicherat, a été auditionnée ce mercredi 20 mars au Sénat. Soit un peu plus d’une semaine après qu’une manifestation propalestinienne non autorisée a défrayé la chronique à l’intérieur de l’établissement. Une étudiante, membre de l'Union des étudiants juifs de France, a notamment rapporté avoir été empêchée d'y assister.
Aux questions d’actualité au gouvernement, le sénateur centriste, Jean Hingray a interpellé la ministre de l’enseignement supérieure et de la recherche, Sylvie Retailleau sur les incidents survenus dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ».
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet est revenue sur l’officialisation d’une mesure controversée : la mise en place de groupes d’élèves en français et en math, en 6e et en 5e à la rentrée prochaine.
Le gouvernement vient d’officialiser une mesure controversée en publiant au Journal Officiel un arrêté visant à créer à la rentrée prochaine, des « groupes » d’élèves en mathématiques et en français au collège. S’il n’est pas fait mention de « niveau », mais » de groupes constitués en fonction des besoins des élèves », ils seront désormais la règle comme le souhaitait le Premier ministre. Un début de « révolution » saluée par la droite sénatoriale. La gauche dénonce « des groupes de relégation ».
Le Premier ministre a affirmé que les groupes de niveaux en français et en mathématiques seraient « la règle » dans un entretien accordé à l’Agence France Presse mercredi 13 mars. Alors que la ministre de l’Education de l’introduction avait évoqué une “certaine souplesse” dans le dispositif une semaine plus tôt.