Aujourd’hui, plusieurs présidents d’universités se sont mobilisés pour alerter sur la situation budgétaire de leurs établissements. Si les sénateurs Pierre Ouzoulias et Stéphane Piednoir partagent les inquiétudes des présidents d’université, leurs points de vue divergent sur la position du ministre de l’Enseignement supérieur.
Groupes d’élèves au collège : « C’est ce que veut le premier ministre, c’est ce que je veux », assure Nicole Belloubet
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Mesure phare du « choc des savoirs », cher à Gabriel Attal, un arrêté publié au Journal Officiel ce week-end détaille la mise en place de groupes de niveau au collège à la rentrée prochaine. Nicole Belloubet avait semblé, ces derniers jours plus, frileuse quant aux implications de cette réforme, préférant parler de « groupes de besoin » plutôt que de groupes de niveau » (lire notre article). « Nous allons mettre en place en 6e et en 5e en français et en math des enseignements en groupe qui répondront au niveau et au besoin des élèves », a-t-elle détaillé rappelant que « des temps en classe entière qui permettent le brassage des élèves » étaient prévus dans la limite de 10 semaines par an. « C’est ce que veut le premier ministre, c’est ce que je veux ».
La ministre a également répondu à quelques questions d’actualité, notamment sur le courrier de la sœur de Samuel Paty envoyé au Premier ministre Gabriel Attal, et à elle-même, demandant la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans l’assassinat de son frère. « Nous sommes en train de la lire cette lettre et nous allons lui répondre », a-t-elle sobrement indiqué.
Après l’agression survenue vendredi dans un établissement près de Dijon, où un collégien de 15 ans a menacé avec un couteau sa principale et un agent, la ministre avait loué les procédures anti-intrusion qui ont sans doute permis de sauver des vies ». « Cela ne suffit pas. On a vu que parce que les personnels avaient été formés qu’ils ont acquis les bons réflexes dans le cadre de ces plans de mise en sûreté », s’est-elle félicitée.
Nicole Belloubet avait également reconnu le besoin de « constamment améliorer » la prise en charge des « élèves hautement perturbateurs ». « Ces dispositifs, il y en a qui existent comme des classes relais. C’est une réflexion que nous devons conduire pour que les enseignants aient face à eux des groupes d’élèves qui soient en capacité d’être instruits et d’être éduqués par nos enseignants », a-t-elle précisé.
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