Environnement
L’Europe, déjà fragilisé par les crises géopolitiques et économiques, peine à protéger ses écosystèmes et à préparer ses sociétés aux effets du dérèglement climatique, prévient l’AEE dans son rapport publié lundi 29 septembre.
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L’an dernier à Sainte Soline, lors d’affrontements d’une violence jusqu’alors jamais vue, 200 personnes ont été blessées dont 47 gendarmes. L’opinion publique a été profondément choquée et nos agriculteurs ont été traumatisés. Malheureusement cet épisode pourrait se reproduire puisque des organisations s’opposant aux retenues d’eau prévoient des « actions » à compter de ce jour et notamment aujourd’hui dans la Vienne. Comment pouvons-nous tolérer au sein de la République des manifestations qui dégénèrent invariablement en actes de violence et de destruction ? Nous avons sur le territoire de la République des personnes qui empêchent d’autres personnes d’exercer leur activité légale en toute impunité, par la menace et la violence. C’est inacceptable. L’appel à la concertation des organisateurs des manifestations est une vaste plaisanterie : les réserves de substitution s’inscrivent dans un cadre légal.
Un important dispositif a été mis en place par les autorités. 3 000 gendarmes sont mobilisés dont 2 000 en première ligne. Soixante à soixante-dix sapeurs-pompiers sont également sur le pont. Alors que le département de la Vienne n’est pas à l’abri des feux de forêts. Les forces de l’ordre ont clairement mieux à faire avec les différentes attaques qui ont eu lieu ces derniers jours et à quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques mais ils sont capables de gérer la situation. J’en appelle au civisme et à la responsabilité de chacun pour faire en sorte que ces manifestations ne se transforment pas en rendez-vous annuel de la violence et de la destruction.
Il est compliqué d’aborder cette question car l’appel à la concertation des organisateurs des manifestations est une vaste plaisanterie : les réserves de substitution s’inscrivent dans un cadre légal. Les agriculteurs n’ont rien imposé. Ils respectent la loi : des études ont été réalisées, des concertations menées, des autorisations accordées et des protocoles ont été signés. La justice s’est prononcée jusqu’au plus haut degré de juridiction et maintenant les manifestants voudraient imposer par la force ce que la justice leur a refusé par le droit. Par une inversion des valeurs propres à notre République, des personnes hors d’état du droit prennent une place dans le débat public par la force, ce n’est pas acceptable.
Propos recueillis par Flora Sauvage
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