Ce mercredi, Olivier Thibault, directeur général de l’Office français de la biodiversité (OFB) était auditionné par la commission du développement durable du Sénat, pour échanger avec les sénateurs sur le rapport rendu par la mission d’évaluation de la loi portant création de l’OFB. L’occasion d’évoquer, dans le contexte de la crise agricole, la question de l’armement des agents de cet établissement et l’application des normes environnementales.
Sainte-Soline : Élisabeth Borne dénonce des « scènes inacceptables et profondément choquantes »
Par Public Sénat
Publié le
Les violences qui se sont produites le samedi 29 octobre lors de la manifestation près d’un chantier d’une retenue agricole à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) ont vivement fait réagir l’exécutif. Interrogée au Sénat, lors des questions d’actualité au gouvernement ce 2 novembre, la Première ministre Élisabeth Borne a dénoncé « des scènes inacceptables et profondément choquantes », de la part de « plusieurs centaines d’individus violents » qui « ont pris à partie les gendarmes qui protégeaient le site ».
Répondant au président du groupe Les Indépendants, Claude Malhuret, qui s’est offusqué du « délire antisystème d’une minorité », la cheffe du gouvernement a assuré que ces faits de violence ne resteraient pas sans réponse. 61 gendarmes, ont été blessés dont 22 sérieusement. « La justice est saisie, et je peux vous l’assurer, il n’y aura aucune impunité pour ces auteurs de violences. »
Un projet « écologiquement vertueux », selon Élisabeth Borne
Ancienne préfète de la région, Élisabeth Borne connaît bien le dossier. Elle a notamment souligné que le chantier de bassin avait été précédé de « concertations longues et approfondies » et que la justice avait donné tort aux opposants. Selon elle, le projet est « écologiquement vertueux », et l’opposition à un projet « ne justifie jamais la violence ».
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, interpellé par le sénateur du département LR Philippe Mouiller, a insisté sur la gravité des évènements du week-end. « Il ne s’agit pas de petits faits de délinquance mais des attaques graves contre les responsables de l’ordre public, alors même que cette manifestation était interdite […] C’était l’outil de travail des agriculteurs qu’on a voulu casser ». Le ministre a en outre assuré que les gendarmes ont empêché l’établissement d’une ZAD (zone à défendre). « Il n’y a plus que quelques dizaines de personnes aujourd’hui près du site. »