Alexandre Benalla a Paris

Alexandre Benalla condamné en appel à 3 ans de prison, dont 1 an ferme

L'ancien chargé de mission de l'Élysée Alexandre Benalla a été condamné en appel vendredi à Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme aménageable, pour les violences du 1er mai 2018, une peine similaire à celle prononcée en première instance
Caroline Deschamps

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alexandre Benalla, poursuivi pour les faits de la place de la Contrescarpe le 1er mai 2018 écope en appel d’une peine identique à celle prononcée en première instance le 5 novembre 2021 : à savoir 3 ans de prison dont un ferme, ainsi qu’une amende 500 ans euros, l’interdiction de porter une arme pendant 10 ans et d’exercer une fonction publique pendant 5 ans

Il était accusé d’avoir molesté cinq personnes en cherchant à les interpeller, casque de policier sur la tête, alors qu’il n’était que simple observateur durant cette journée de manifestation

A l’été 2018, une commission d’enquête parlementaire au Sénat, très médiatisée s’était penchée sur les missions de cet homme chargé de mission à la présidence de la République. Pendant plusieurs mois, les sénateurs étaient allés de révélation en révélation, en cherchant à éclaircir la fiche de poste exacte d’Alexandre Benalla et la manière dont étaient organisés les services de sécurité à l’Elysée, un domaine où il était en première ligne.

Présent à l’audience ce vendredi, Alexandre Benalla, qui vit en Suisse et travaille dans le privé, n’a pas fait de déclaration à sa sortie de la salle d’audience

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Photo illustration vote par procuration
5min

Institutions

Élections européennes 2024 : la procuration dématérialisée, comment ça marche ?

Nouveauté de ce scrutin : la procuration entièrement dématérialisée. Si elle est présentée comme un outil de simplification par le gouvernement, cette démarche, uniquement accessible aux titulaires de la nouvelle carte d’identité, est moins simple à accomplir qu’il n’y parait. À terme, le dispositif doit être étendu à toutes les élections.

Le

Facebook
7min

Institutions

Elections européennes : face aux ingérences étrangères, la France sur le qui-vive

La France veut mettre « la pression » sur les plateformes numériques face aux potentielles campagnes de désinformation en ligne, pilotées par des puissances étrangères, et susceptibles de perturber la campagne électorale européenne. Ce mercredi 24 avril, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de l’Europe, a présenté la campagne de communication du gouvernement autour du scrutin du 9 juin, mais aussi les grandes lignes de la stratégie mise en place pour en garantir l’intégrité.

Le

Parlement europeen – European parliament
10min

Institutions

UE : le Parlement européen s’offre un marathon pour sa dernière session

A moins de 50 jours des élections européennes, qui se tiendront en France le 9 juin, les députés se réunissent une dernière fois à Strasbourg, afin d’entamer une semaine marathon de votes. Au programme, pas moins de 89 textes législatifs seront examinés par les élus, qui viendront s’ajouter aux 359 déjà votés depuis le début de la législature en 2019. Pour autant, la plupart des textes, longuement négociés par les différentes institutions européennes ces derniers mois, devraient permettre d’éviter des débats qui s’éternisent.

Le