Baisse du budget dans le sport : « Quand on est en déséquilibre budgétaire total, il faut faire mieux avec moins », selon Gérard Larcher

A l’occasion d’un colloque organisé au Sénat le 13 mars 2025 sur le bilan et l’héritage des Jeux olympiques de Paris 2024, le président Gérard Larcher a été interrogé par Public Sénat sur la réduction du budget du sport dans le cadre de la dernière loi de finances.
Marius Texier

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Quel héritage des Jeux olympiques ? Si l’on note une nostalgie de l’événement ou une volonté des Français de retourner pratiquer du sport, le gouvernement lui, dans la préparation de son budget, n’a pas poursuivi l’élan des JO.

Le budget 2025 n’a pas fait la part belle au sport. Dans sa version initiale, le PLF 2025 prévoyait une baisse de 273 millions d’euros du budget du sport dont une partie liée à la fin de l’enveloppe des JO. Grâce à une taxe sur les paris sportifs, votée en CMP, la diminution s’est réduite de 80 millions d’euros.

« Elle (la baisse du budget du sport) est à la hauteur de la situation financière de notre pays », explique Gérard Larcher. « Quand on a 3 300 milliards de dette, quand on est en déséquilibre budgétaire total, quand on a des problèmes de souveraineté, chacun doit contribuer ». Il s’agit pour le président d’essayer de « faire mieux » avec « un petit peu moins ».

« Pas de budget sans le Sénat »

Lors des discussions sur le budget, le gouvernement avait tenté d’ajouter un nouveau coup de rabot au budget, déjà amputé, de 34,3 millions. Opposés à cette nouvelle diminution, les sénateurs avaient voté contre.

Pour Gérard Larcher, cela ne montre pas que la chambre haute s’opposait à la proposition de budget du gouvernement. « Le Sénat a voté solidairement l’ensemble du budget et d’ailleurs, il n’y aurait pas eu de budget s’il n’y avait pas eu de Sénat », a-t-il conclu.

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