Démission du maire de Saint-Brévin : quand Olivier Véran appelait à « faire de la pédagogie » pour protéger les élus

Lors des questions d’actualité au gouvernement du 29 mars dernier, le porte-parole du gouvernement avait été interpelé par la sénatrice LR Laurence Garnier à propos de l’incendie du domicile du maire de Saint-Brévin. Olivier Véran avait confié avoir appelé Yannick Morez, et avait attribué l’agression à « l’extrême droite », en appelant à « faire de la pédagogie » auprès des populations.
Louis Mollier-Sabet

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Le 29 mars dernier, la  sénatrice LR Laurence Garnier avait posé clairement la question à Olivier Véran porte-parole du gouvernement, après l’incendie du domicile du maire de Saint-Brévin : « Comment allez-vous protéger ceux qui font vivre notre République au quotidien dans les 35 000 communes de France ? »

« J’ai contacté quelques heures après l’incendie le maire, parce que j’avais été profondément ému »

« J’ai contacté quelques heures après l’incendie le maire, parce que j’avais été profondément ému, que du simple fait qu’il ait accepté la mise en place d’un centre d’accueil de réfugiés à la demande de l’Etat, il a été victime de menaces de mort, d’injures, puis finalement a vu son domicile dégradé avec l’incendie de ses deux voitures et la dégradation d’une partie de sa maison », avait alors répondu Olivier Véran.

Le Porte-parole du gouvernement avait alors clairement ciblé l’extrême droite, « probablement » responsable « cette fois-ci », d’après lui. « L’ennemi de la République c’est l’extrême, la radicalité, de l’ultra gauche comme de l’ultra droite. Vous ne verrez jamais d’ambiguïté lorsqu’il s’agit de condamner les violences », avait-il ajouté.

Concrètement, Olivier Véran avait renvoyé à un « travail pédagogique pour aller expliquer aux populations qu’il faut protéger les maires » et assuré que « la République protégera les siens. »

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