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Gérard Larcher réélu président du Sénat : revivez les discours et les réactions politiques

Gérard Larcher réélu président du Sénat : revivez les discours et les réactions politiques

Ce lundi 2 octobre Gérard Larcher a été réélu président du Sénat pour la cinquième fois par 218 voix sur 321 exprimées. Une élection que vous avez pu suivre sur Public Sénat.
Rédaction Public Sénat

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Après les élections sénatoriales du 24 septembre dernier où l’hémicycle a été renouvelé de moitié, la majorité de droite et du centre a été confortée. Ce lundi 2 octobre, se déroule à 15 heures l’élection du président du Sénat. Sont candidats, Patrick Kanner le président du groupe PS, Cécile Cukierman, la nouvelle présidente du groupe communiste, Guillaume Gontard le patron des sénateurs écologistes et Gérard Larcher l’actuel président du Sénat.

>> Lire notre article : Elections sénatoriales : comment va se dérouler l’élection du président du Sénat ?

Le sénateur LR des Yvelines réélu il y a 8 jours devrait être à nouveau élu au Plateau pour la cinquième fois. Un évènement à suivre sur notre antenne, dès 14h30 avec une émission spéciale présentée par Tam Tran Huy. Suivez également le vote et les réactions politiques en temps réel sur ce live.

17h30

Dominique Estrosi Sassone : « On voit combien la personnalité de Gérard Larcher rassemble »

La sénatrice LR des Alpes-Maritimes a réagi à la réélection du Président du Sénat au plateau. Le fait qu’il ait été réélu par 218 voix sur 321 exprimées montre que Gérard Larcher rassemble au-delà de la majorité sénatoriale et groupe des LR.

17h10

« Gérard Larcher est un très bon président du Sénat », salue Claude Malhuret

Avec 218 voix réunies sous son nom, Gérard Larcher a enregistré près d’une trentaine de voix supplémentaires par rapport aux effectifs des groupes LR et Union centriste. Une arithmétique qui n’a pas échappé à Claude Malhuret, le président (Horizons) du groupe Les Indépendants – République et territoires. « Sa personnalité, son sens du dialogue, de l’écoute avec l’ensemble des sénateurs, sont salués par cette élection qui est une élection tout à fait confortable », observe le sénateur de l’Allier.

« Gérard Larcher est un très bon président du Sénat », considère l’ancien maire de Vichy. Ce proche d’Édouard Philippe estime même que depuis la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale en 2022, le Sénat est dans une « opposition raisonnée, qui dialogue avec le gouvernement ».

16h45

« Soyons attentifs au pouls de la société », appelle Gérard Larcher

Réélu avec plus des deux tiers des voix des suffrages exprimés, Gérard Larcher a d’abord tiré le bilan de la décennie écoulée, dans son discours. « Quand 62 % des Français jugent que le Sénat joue un rôle important dans la vie politique française, alors on mesure le chemin parcouru depuis 2014 », s’est-il félicité, en référence à une récente enquête de l’Ifop. « Nous incarnons plus que jamais ce pôle de stabilité », a-t-il insisté, une formule déjà employée au soir des élections sénatoriales du 24 septembre.

« Plus que jamais au cœur de la vie démocratique », le Sénat est « au cœur de la vie politique », a affirmé Gérard Larcher, fort d’une cinquième réélection au plateau. « Soyons attentifs au pouls de la société », a-t-il encouragé, estimant que le pays « a besoin d’une Assemblée attentive, presque affective, vis-à-vis de nos compatriotes ». Et d’ajouter : « Il y a une façon sénatoriale de faire de la politique, avec sérieux, calme, et détermination. C’est la bonne méthode pour recoudre un pays fracturé, sans craindre de dire la vérité même si elle dérange, en ne reculant jamais devant l’obstacle. »

Le président réélu a par ailleurs développé son projet pour les trois années à venir, dans le prolongement de ses précédents mandats : moins d’inflation législative et plus d’évaluation, poursuite du contrôle parlementaire et représentation des territoires. À ce titre, Gérard Larcher a rappelé à l’exécutif que les 15 propositions pour « rendre aux élus le pouvoir d’agir » étaient une « main tendue loyalement ».

Concernant l’avenir des institutions au sens large, le groupe du travail du Sénat rendra son rapport d’ici à la fin de l’année, a précisé le président du Sénat, alors qu’Emmanuel Macron a rouvert il y a un an le chantier constitutionnel. Avant d’avertir l’Élysée : « Je le redis notre Constitution ne se modifie pas en fonction des pulsions du moment. »

16h30

Proclamation des résultats : Gérard Larcher réélu président du Sénat

Gérard Larcher (LR) est réélu président du Sénat avec 218 voix. Suivent Patrick Kanner (PS) avec 64 voix, Cécile Cukierman (CRCE) avec 20 voix et Guillaume Gontard (écologiste) avec 18 voix. On relève par ailleurs 22 bulletins blancs (ceux du RDPI) et six bulletins nuls.

16h20

Jean-Marie Vanlerenberghe/ Isabelle Florennes : un père et une fille réunis au Sénat

Pour la première fois sous la Ve République, un père et sa fille sont sénateurs en même temps. Il s’agit du doyen du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe (Modem) et sa fille, Isabelle Florennes élue dans les Hauts-de-Seine, sur la liste du président des centristes, Hervé Marseille. « C’est assez émouvant. C’est un retour dans une assemblée que j’affectionne particulièrement. J’y ai travaillé, il y a quelques années. Nous ne siégions pas dans les mêmes commissions et nous ne sommes pas dans les mêmes départements mais on est tous les deux engagés pour nos territoires », a déclaré Isabelle Florennes, au micro de Public Sénat aux côtés de son père, le sénateur du Pas-de-Calais.

16h00

Le dépouillement commence

Le doyen Jean-Marie Vanlerenberghe annonce le début des opérations de dépouillement.

15h55

Abstention du groupe RDPI face à Gérard Larcher, un signe « d’apaisement », justifie François Patriat

Pas de candidat issu du parti présidentiel, face à Gérard Larcher. Comme en 2017 et 2020. François Patriat, le président du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI – ex LREM), annonce que son groupe choisira l’abstention. Un « signe plutôt d’apaisement, de concorde », selon lui, qui permet également « de ne pas créer de l’ambiguïté ».

Ce marcheur de la première heure, issu de la même génération que Gérard Larcher, reconnaît que le sénateur des Yvelines a un « talent de manageur ».

15h45

La candidature de Patrick Kanner est « symbolique », mais c’est « une candidature de conviction »

« Une candidature symbolique, mais de conviction ». C’est comme ça que Patrick Kanner a défini sa candidature à la présidence du Sénat. « Je suis un homme de gauche et Gérard Larcher est un homme de droite », a résumé le président du groupe socialiste du Sénat reconnaissant « que l’enjeu était très circonscrit. Chacun sait que Gérard Larcher sera réélu ce soir ».
Patrick Kanner a indiqué croire toujours au « clivage gauche droite », « l’antidote contre les populismes ». « Même si nous voyons l’arrivée de trois sénateurs RN. Attention danger, pour notre démocratie », a-t-il mis en garde. Le sénateur du Nord a loué l’action de contrôle « d’un exécutif omnipotent » de la part du Sénat. « Nous devons aussi être dans une logique de propositions en tout cas de la part des groupes de gauche ». « Nous sommes 64 élus socialistes, nos amis verts et communistes ont progressé. Tout ça dans un accord global qui n’est pas un accord de Nupes. Un accord d’une gauche plus classique mais tout aussi efficace », s’est-il félicité.

15h30

Mélanie Vogel, sénatrice écologiste des Français établis hors de France note que la majorité présidentielle « n’a pas présenté de candidat »

Effectivement les candidats face à Gérard Larcher, sont Patrick Kanner, le président du groupe PS, Guillaume Gontard qui préside le groupe écologiste et Cécile Cukierman à la tête des sénateurs communiste. François Patriat président du groupe RDPI (Renaissance) n’a pas présenté sa candidature.

15h15

Hervé Marseille évoque un « accord moral » avec Gérard Larcher

« On peut imaginer qu’il soit élu dès le premier tour », anticipe Hervé Marseille. Avec un seul candidat pour les deux groupes qui disposent ensemble de la majorité nationale, les Républicains et l’Union centriste laissent peu de place au suspense. Le groupe UC s’est logiquement rangé derrière la candidature de Gérard Larcher. « On a un effectivement un accord entre nous, au sein de la majorité sénatoriale, et puis surtout, il y a un accord aussi moral avec le président, qui prend en compte toutes les sensibilités de sa majorité, avec lequel on travaille de façon extrêmement étroite, et donc il n’y avait aucune raison de marquer une différence », explique le président du groupe UC.

Le projet de loi immigration fera figure de test pour la majorité sénatoriale, qui s’est rééquilibrée légèrement en direction du centre. La question des titres de séjour pour les métiers en tension fait partie des points sur lesquels LR et UC n’ont pas la même approche. « C’est peu de chose », minimise Hervé Marseille. « Je ne doute pas que d’ici le mois de novembre on trouve ensemble la solution ».

15h10

« La lettre tirée au sort est le U »

Le doyen d’âge le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe a tiré au sort la lettre qui détermine l’ordre du vote. Il s’agit de la lettre u. Le sénateur  PS du Morbihan, Simon Uzenat a été le premier à mettre son bulletin dans l’urne.

15h00

Jean-Marie Vanlerenberghe : « Nous avons besoin d’un bon capitaine et nous l’avons »

Comme il y a trois ans, c’est le sénateur (Union centriste) Jean-Marie Vanlerenberghe, doyen du Sénat, 84 ans qui a présidé la séance. Dans son allocution, l’élu du Pas-de-Calais a d’abord félicité les sénateurs nouvellement élus ou réélus dimanche dernier. Jean-Marie Vanlerenberghe a vanté les mérites de la chambre haute par rapport à l’Assemblée nationale « souvent soumis aux soubresauts de l’actualité ». « La haute assemblée reste un espace de stabilité dans le fonctionnement de nos institutions, où l’on sait que la politique, c’est l’art du compromis ». Quelques minutes plus tard, le doyen du Sénat a loué le rôle « essentiel » du Sénat dans son action de contrôle du gouvernement et des politiques publiques. Jean-Marie Vanlerenberghe s’est présenté comme un partisan de la co-construction de la loi avec le gouvernement et l’Assemblée nationale tout en glissant une pique aux députés « qui ne comprennent pas toujours que ce qu’ils leur restent de pouvoir, se trouve dans le dialogue avec nous ». En conclusion et avant d’annoncer le vote du prochain président ou présidente du Sénat, Jean-Marie Vanlerenberghe est sorti de sa réserve. « Par gros temps, nous avons besoin d’un bon capitaine et nous l’avons. Passons à l’élection du capitaine. Oh pardon, du président ». On l’aura compris, il s’agit de Gérard Larcher.

14h45

Roger Karoutchi : Gérard Larcher « a réussi à faire en sorte que plus personne ne dise que le Sénat est une anomalie démocratique »

Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, réélu le 24 septembre, ne doute pas que Gérard Larcher sera réélu au Plateau. : « Il peut compter sur 230 voix sur 348 ». Il sera donc réélu au premier tour, selon lui.

Roger Karoutchi estime que Gérard Larcher « a réussi à faire en sorte que plus personne ne dise que le Sénat est une anomalie démocratique,  que plus personne ne dise qu’il faut le dissoudre ».

14h30

 Gérard Larcher loin du record d’Alain Poher

Après 33 ans de mandat de sénateur, dont 12 en tant que président, Gérard Larcher, s’il est réélu, atteindrait les 15 ans à la tête du Sénat, jusqu’au prochain renouvellement en 2026. Mais ce n’est pas un record de longévité comme l’a rappelé sur Public Sénat, le politologue, Pascal Perrineau. « Alain Poher avait été réélu huit fois. Il a gouverné le Sénat pendant 24 ans », a-t-il rappelé. Alain Poher a été président de la chambre haute entre 1968 et 1989. Il a été président de la République par intérim pendant 2 mois en 1974, après le décès de Georges Pompidou.

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