Christophe BÃ'chu, French minister of ecology, answers a senator's question.//04SIPA_sipa039/Credit:Clement Tissot/SIPA/2304131231
Industrie verte, justice, numérique, plein emploi… le calendrier parlementaire de la fin de session se précise
Si la commission mixte paritaire sur la loi de programmation militaire est déjà prévue pour le 13 juillet, il n’est pas sûr que les autres textes pourront être adoptés avant la fin de la session parlementaire de juillet. Au Sénat, on se dirige vers une fin de session le jeudi 13 juillet au soir, tandis que l’Assemblée pourrait pousser une semaine de plus. Le programme est pourtant chargé, tour d’horizon.
Ce mercredi soir, la conférence des Présidents du Sénat a arrêté le calendrier de la session parlementaire de juillet. Le décret de convocation de la session parlementaire extraordinaire (après le 30 juin) n’étant pas encore publié, on ne sait pas encore officiellement jusqu’à quelle date les parlementaires siègeront cet été. Mais campagne des élections sénatoriales oblige, le Sénat devrait pousser seulement jusqu’au 13 juillet au soir, d’après ce qu’il s’est dit ce mercredi soir en conférence des Présidents. Du côté de l’Assemblée nationale, les députés pourraient travailler jusqu’au 21 juillet, mais la conférence des Présidents de l’Assemblée du 12 juin dernier n’a pour le moment acté le calendrier que jusqu’à la fin de la session ordinaire. Pour le mois de juillet, il faudra donc attendre la prochaine conférence des Présidents, mardi 20 juin à 10h pour avoir le programme de la session extraordinaire.
Au Sénat : industrie verte, LPM, numérique et plein emploi
Au Sénat, en revanche, on sait quels seront les derniers gros chantiers de l’année.
Les 20, 21 et 22 juin, les sénateurs examineront le projet de loi industrie verte, visant à favoriser la réindustrialisation et le développements des industries liées à la transition écologique. À voir si le texte pourra être examiné à l’Assemblée avant la pause estivale, et si le gouvernement aura le temps de convoquer une commission mixte paritaire pour finaliser la loi.
La loi de programmation militaire, après avoir été adoptée par l’Assemblée nationale, sera examinée au Sénat les 27, 28, 29, et – éventuellement – 30 juin. La commission mixte paritaire où les députés et les sénateurs devront se mettre d’accord sur ce texte – a priori pas particulièrement clivant – est programmée pour le 13 juillet.
Les 10 et 11 juillet, le Sénat examinera le projet de loi « plein emploi », qui transforme Pôle emploi en France Travail et conditionne le RSA à 15 ou 20h « d’accompagnement visant à l’insertion sociale et professionnelle. » Les délais seront donc extrêmement courts pour un examen en commission, puis en séance à l’Assemblée nationale avant le 21 juillet.
Le projet de loi justice examiné à l’Assemblée en juillet ?
Le texte a été transmis à l’Assemblée nationale le 13 juin, et son examen n’est pas prévu au mois de juin, mais il devrait sans doute être mis à l’agenda de la session de juillet. Une commission mixte paritaire ne pourrait en revanche probablement pas être convoquée avant début octobre. Le mois de septembre sera en effet occupé par la campagne des sénatoriales, jusqu’aux élections du dimanche 24.
Ce mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission européenne s’est exprimée face aux députés bruxellois lors de son annuel discours sur l’Etat de l’Union. Alors qu’elle est fragilisée, Ursula von der Leyen a exposé la situation de l’Europe, tendue sur de nombreux points, ainsi que ses projets d’avenir pour celle-ci.
ANALYSE – Le départ de François Bayrou interroge la solidité de notre cadre institutionnelle, alors que la France multiplie les crises politiques depuis la dissolution de 2024. Interrogés par Public Sénat, historiens et professeurs de droit public ciblent moins la Constitution qu’un personnel politique toujours rétif au compromis, à la fois par tradition et par pragmatisme.
C’est le rendez-vous traditionnel de la rentrée sur la scène européenne. Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission prononcera à Strasbourg son discours sur l’Etat de l’Union, sorte de discours de politique générale qui doit lui permettre de tracer les grands enjeux pour l’année à venir. Mais après un été marqué par un accord douanier décrié avec Donald Trump, le discours d’Ursula von der Leyen est très attendu par les eurodéputés, dont certains n’ont pas de mots assez durs envers la présidente de la Commission.
Ce mercredi, la Commission européenne présente à Bruxelles le texte définitif de l'accord commercial avec les pays du Mercosur. Il prévoit une suppression progressive des droits de douane sur les produits industriels européens (voitures, machines, produits chimiques et pharmaceutiques), et une libéralisation partielle pour les produits agricoles sud-américains (viande, sucre, riz, miel, soja) encadrée par des quotas. Le traité de libre-échange, qui devrait comporter des clauses de sauvegarde pour obtenir le soutien de la France, pourrait être adopté définitivement d’ici à la fin de l’année.