Attaque du Hamas contre Israël : Bruno Retailleau annonce une « résolution pour condamner les choses et surtout les nommer »

Le président du groupe LR au Sénat souhaite mettre des mots sur le drame qui a touché Israël, samedi 7 octobre, et montrer ainsi la solidarité de la France avec le peuple israélien.
Hugo Ruaud

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Le chef de file des sénateurs Les Républicains au Sénat a annoncé, au micro de Public Sénat, prendre une initiative parlementaire concernant la situation entre Israël et la Palestine. A la sortie d’une séance de questions au gouvernement marquée par une série d’hommages et de marques de solidarité envers les victimes israéliennes de l’attaque du Hamas, Bruno Retailleau a d’abord réitéré sa « solidarité absolue et totale vis-à-vis d’Israël et du peuple israélien ». « Mais on peut aller plus loin », a poursuivi le sénateur de droite, « et nous préparons avec plusieurs groupes une résolution pour condamner les choses et surtout les nommer. C’est le plus important aujourd’hui ». Chaque assemblée du Parlement a la possibilité de voter des résolutions, qui n’ont pas de valeur contraignante, mais qui marquent l’expression d’un souhait ou d’une préoccupation.

« Ce n’est pas un crime de guerre »

Dans cette optique, Bruno Retailleau a salué les termes de « crimes contre l’humanité », employés par le président du Sénat, Gérard Larcher. « Gérard Larcher utilise toujours les bons mots. Il réfléchit quand il s’exprime », a abondé le sénateur de Vendée, pointant en creux l’attitude et les mots employés par La France Insoumise. « Ce n’est pas un crime de guerre », a affirmé Bruno Retailleau, en opposition aux termes choisis par les insoumis. « Crime de guerre, cela voudrait dire que l’on considère le Hamas comme une armée régulière. C’est un groupe terroriste, ce n’est donc pas de cette catégorie dont il s’agit. Il s’agit bien d’un crime contre l’humanité. Il faut assumer cette qualification », a insisté le chef de file de la droite LR au Sénat.

Mais au-delà des termes, Bruno Retailleau attend surtout de « l’action » de la part du gouvernement. « Il faut bien vérifier dans les fonds » destinés au peuple palestinien pour « s’assurer que les fonds ne vont pas dans la poche des terroristes ».

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