Au moment des commémorations en hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Emmanuel Macron a braqué le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en appelant à stopper les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza. Un appel dont la temporalité a crispé la majorité relative Ensemble/LR mais qui est plutôt accueilli favorablement par les parlementaires de gauche
Attaque du Hamas : Hervé Marseille dénonce « des tueurs » financés par « ceux qui financent le PSG »
Par Camille Romano
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Tout en affirmant son émotion et son soutien aux victimes, le président du groupe Union Centriste Hervé Marseille a pointé le rôle du Qatar dans les attaques du Hamas. Le sénateur des Hauts-de-Seine a tenu à qualifier les attaquants de « tueurs », taclant au passage « ceux qui voudraient nous faire croire qu’il s’agit de résistants. » « Ce sont des tueurs, tout simplement. Et ces tueurs ne sortent pas de nulle part, ils ont été accompagnés, ils ont été aidés, entraînés, financés, et on sait par qui. », a-t-il poursuivi. « Par le Qatar, puisque le chef des tueurs est hébergé au Qatar : M. Haniyeh [chef du bureau politique du Hamas, NDLR] est au Qatar. Ceux-là mêmes qui financent ici le PSG ou d’autres grandes entreprises. » Applaudissements dans l’hémicycle, tandis que le centriste ajoute un autre pays à la liste de ceux qui auraient une implication dans les attaques en Israël.
Quelles actions contre l’Iran et le Qatar ?
« Et puis, il y a l’Iran. Nous avons été très conciliants avec l’Iran, dans le dossier nucléaire en particulier. Parce que nous pensions que c’était important, pour la paix dans le monde, et pour la région. », semble-t-il regretter. Avant de demander à la Première ministre la mesure que tire le gouvernement de l’implication supposée de ces deux pays dans l’attaque du Hamas. Comprendre : ces actions vont-elles mener à la rupture des relations diplomatiques avec ces deux pays ? Quelles sanctions le gouvernement français, ou l’Union Européenne, pourrait mettre en œuvre à leur encontre ?
Face à cette interpellation, la Première ministre est restée prudente, en renvoyant aux déclarations tenues la veille par Emmanuel Macron : « Nous n’avons pas de preuve formelle de l’implication de l’Iran, nous consolidons nos analyses avec nos partenaires. » Élisabeth Borne a toutefois condamné « avec la plus grande fermeté les pays qui se sont félicités de cette attaque terroriste monstrueuse. » Avant de rappeler solennellement que la « diplomatie est à l’œuvre pour éviter l’embrasement et l’escalade dans la région », tout en insistant sur le travail en cours des services français et européens pour identifier « toutes les responsabilités dans cette attaque inacceptable ».
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