« Si le Royaume-Uni réclamait des royalties sur l’idée de Parlement, toutes les démocraties du monde lui seraient redevables »
Sous les applaudissements des parlementaires, le roi fait son entrée dans l’hémicycle, puis prend place dans un fauteuil installé au pied du « plateau ». Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, est la première à prendre la parole, depuis la place habituellement réservée à Gérard Larcher, une séquence rare au Sénat.
« Pour que la présidente de l’Assemblée nationale prenne la parole dans l’hémicycle du Sénat, il faut un grand évènement, et c’est en effet un événement historique que nous vivons, et un honneur que vous nous faites, votre Majesté, qui connaissez bien la France », a-t-elle souligné. « Cette visite se devait de comporter une dimension parlementaire, car il faut le reconnaître, si le Royaume-Uni réclamait des royalties sur l’idée de Parlement, toutes les démocraties du monde lui seraient redevables », a-t-elle ironisé.
L’élue s’est ensuite lancée dans un discours riche en références historiques, s’attardant notamment sur la naissance du parlementarisme en France, et rappelant l’admiration des philosophes des Lumières pour le système politique anglais.
Yaël Braun Pivet a également rendu hommage aux suffragettes anglaises qui ont obtenu le droit de vote en 1918.