Européennes : Nicolas Schmit salue la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège

Le 22 mai, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Alors que l’Union européenne reste divisée sur la question, le commissaire européen, Nicolas Schmit, estime dans l’émission « Ici l’Europe » qu’il s’agit là d’une « bonne décision ».
Lauralie Margalejo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est une des lignes de fracture du débat des élections européennes. Faut-il ou non reconnaître la Palestine comme un État à part entière ? Faut-il suspendre les accords commerciaux qui lient l’Union européenne et Israël ?

Désigné tête de liste du parti socialiste européen le luxembourgeois Nicolas Schmit salue l’initiative prise récemment par l’Espagne, l’Irlande, et la Norvège de reconnaître l’existence de la Palestine. Pour celui qui pense que « la seule voie, est de relancer une initiative de paix basée sur deux États » il s’agit d’une « bonne décision », avant d’appeler l’Europe à lever « la voix par rapport à un gouvernement -israélien- qui ne respecte plus rien ; ni les décisions ou les résolutions internationales, ni d’ailleurs le droit international, et notamment le droit des populations civiles ».

L’offensive du 7 octobre : « un crime impardonnable »

Interrogé sur la situation au Proche-Orient après les récents bombardements des camps de réfugiés de Rafah par l’armée israélienne, Nicolas Schmit a tenu d’abord à rappeler que les événements du 7 octobre constituent « un crime impardonnable » perpétré par « une organisation terroriste : le Hamas ». Deuxième chose fondamentale pour le candidat à la succession d’Ursula von der Leyen, la question des otages : « plus d’une centaine de personnes sont toujours retenues, dont on ne sait pas qui est mort ou qui est vivant. »

Néanmoins, le commissaire européen sortant estime que « la riposte du gouvernement israélien, largement d’extrême droite, est absolument condamnable », et alerte sur la situation humanitaire désastreuse dans l’enclave palestinienne : « on apprend tous les jours de nouveaux bombardements de civils, de camps de réfugiés ». Pour le candidat à la présidence de la Commission, enfin, « les déplacements de population à Gaza sont perpétuels » ; tandis que « les personnes n’ont plus d’approvisionnement ni en eau, ni en nourriture. »

L’intégralité de l’émission est disponible en replay.

Dans la même thématique

Européennes : Nicolas Schmit salue la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège
3min

International

Taxes sur les petits colis asiatiques : « On est complètement à côté de la plaque », déplore le président de la CPME

Les importants droits de douane imposés par les États-Unis à la Chine font craindre un report d’une partie des exportations de Pékin vers le marché européen. Mardi 29 avril, le gouvernement a proposé la mise en place de « frais de gestion » pour chaque petit colis en provenance de Chine. Pas suffisant, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Interrogé au Sénat, son président, Amir Reza-Tofighi, a pointé une mesure « complètement à côté de la plaque ».

Le

Européennes : Nicolas Schmit salue la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège
8min

International

Guerre commerciale : le patronat appelle à « ne pas surréagir » dans les contre-mesures imposées à Washington à cause des droits de douane

Face aux menaces liées à la guerre commerciale de Donald Trump, les représentants du patronat étaient réunis ce mardi 29 avril devant la délégation aux entreprises du Sénat. Ils appellent à faire preuve de prudence dans les contremesures européennes apportées aux droits de douane américains. Mais aussi à se préparer pour éviter « une déferlante » de produits chinois sur le marché français…

Le

Urbi et Orbi with Francis
5min

International

Mort du pape François : « Il a créé beaucoup de cardinaux, ce qui aura son importance au conclave »

Après la mort du pape François ce lundi 21 avril, la question de l’héritage de son pontificat se pose. Pendant 12 ans, il a accordé beaucoup d’importance aux pays du Sud et a consacré ses encycliques à des thématiques comme la fraternité et l’écologie. Entretien avec Sophie Gherardi, directrice du centre d’étude du fait religieux contemporain.

Le