Gaza : « Ce qu’il se joue, c’est un drame humanitaire », reconnaît Gabriel Attal

Interrogé par le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard, aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, sur la situation humanitaire à Gaza, Gabriel Attal a assuré que la France « n’était pas spectatrice ».
Rédaction Public Sénat

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Alors que le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 31 923 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard avait réservé une série de questions pour le Premier ministre. « La France ne peut rester spectatrice et complice du pire carnage du XXIe siècle […] Allez-vous demander à nos partenaires européens de suspendre l’accord d’association avec Israël ? Allez-vous stopper les exportations d’armes vers Israël comme l’a fait le Canada ? Allez-vous interdire le commerce avec les colonies ? Allez-vous rappeler notre ambassadeur ? Allez-vous reconnaître l’Etat palestinien comme l’a voté le Parlement ? », l’a-t-il interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement.

Le Premier ministre a d’abord remercié son interlocuteur d’avoir « rappelé que l’origine du drame qui se joue, c’est bien l’attaque terroriste du Hamas contre des civils israéliens ». Ce qui se joue dans la bande de Gaza, c’est un drame humanitaire », a-t-il ajouté avant de réfuter la position « spectatrice » de la France dans ce conflit. Gabriel Attal rappelle que la France a été « l’un des premiers pays occidentaux à avoir demandé un cessez-le-feu ». « Je rappelle que l’un des premiers pays à avoir largué directement une aide humanitaire sur la bande de Gaza avec nos partenaires jordaniens, c’est la France […] C’est toujours la France qui a accepté d’évacuer vers notre pays les enfants palestiniens qui avaient besoin d’opérations plus lourdes ».

Le Premier ministre souligne que la France œuvre au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies « pour sortir du blocage ». « La situation est grave, elle est même catastrophique. Nous continuons de travailler à un cessez-le-feu immédiat et l’ouverture de tous les accès humanitaires. C’est un contre-la-montre et un impératif d’humanité. Les civils palestiniens n‘ont pas à être les nouvelles victimes des crimes du Hamas », a-t-il conclu.

 

 

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