Alors que la guerre fait rage sur le front ukrainien, avec une intensification des combats près de Kharkiv, deuxième plus grande ville du pays, Kyiv a reconnu dans la nuit de dimanche à lundi, des « succès tactiques » de l’armée russe. Quelques heures plus tôt, le Kremlin avait annoncé le remplacement de Serguei Choigu, historique ministre de la Défense de Vladimir Poutine. Comment interpréter ces différents événements ? Analyse avec Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), spécialiste des questions internationales.
Gaza : les sénateurs organisent un rassemblement de soutien aux otages
Par Henri Clavier
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« C’est bien que le Sénat garant des libertés puisse se mobiliser », rappelle Patrick Kanner, président du groupe socialiste, en marge du rassemblement de soutien aux otages français. Sur les 240 otages retenus à Gaza, huit sont français. « Heureusement que le Parlement s’est mobilisé », juge Valérie Boyer (LR) qui regrette que le reste de la société ne se soit pas mobilisé davantage, « il y a une époque où tout le monde était mobilisé pour nos otages français ». Une opération de parrainage, nommée « 1 parlementaire, 1 otage » qui vise également à faire connaître le nom et le visage des otages appuie la sénatrice des Bouches-du-Rhône. Une initiative similaire a eu lieu à l’Assemblée nationale et au Parlement européen.
Présent au rassemblement, le président du Sénat, Gérard Larcher, avait déjà reçu les familles des otages pour les assurer du soutien de la chambre Haute. Le président du Sénat a jugé, au congrès de l’association des maires de France, que la prochaine libération de 50 otages était un signe encourageant mais encore insuffisant. « Derrière cinquante otages, il en restera 190 et que la réalité c’est tous les otages qu’il faut libérer. C’est tous les otages, et j’allais dire, sans distinction ni de nationalité, ni d’âge », ajoute Gérard Larcher.
Pour les parlementaires, même s’il s’agit d’un « symbole » comme le confie Patrick Kanner, il est important de se mobiliser pour condamner un « crime de guerre » et une « méthode cruelle et criminelle ». Un avis partagé par Valérie Boyer qui juge les « exactions tellement abominables qu’il faut les rappeler ».
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