Après 24 ans de pouvoir, Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive éclair du groupe islamiste Hayat Tahir Al-Sham. Une large partie du pays est désormais aux mains d’une coalition de rebelles, aux soutiens et intérêts divergents. De la Turquie à l’Iran, en passant par Israël, tour d’horizon des enjeux de la chute du régime Assad, qui bouleverse les équilibres régionaux.
Haut-Karabagh : le Sénat s’apprête à voter une résolution pour condamner l’offensive militaire de l’Azerbaïdjan
Par Public Sénat
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C’est une nouvelle résolution en soutien à l’Arménie que s’apprête à adopter le Sénat. Mercredi après-midi, la Haute assemblée examinera une proposition de résolution co-signée par le président du groupe LR, Bruno Retailleau et Gilbert-Luc Devinaz (PS) président du groupe d’amitié France-Arménie.
Le texte vise « à condamner l’offensive militaire menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh » en septembre dernier, et « à établir un régime de sanctions au niveau européen ciblant les responsables azerbaïdjanais et à prévenir toute autre tentative d’agression et de violation de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie, en lui donnant les moyens d’assurer sa défense ».
Depuis plusieurs années, le Sénat alerte sur la situation des Arméniens dans le Haut-Karabagh. A l’automne 2022, le Sénat avait adopté à l’unanimité moins une abstention, une proposition de résolution visant « à appliquer des sanctions à l’encontre de l’Azerbaïdjan et exiger son retrait immédiat du territoire arménien, à faire respecter l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 ».
La république autoproclamée du Haut-Karabagh avait annoncé, le 28 septembre, la dissolution de ses institutions après l’offensive victorieuse de l’Azerbaïdjan, lancée le 19 septembre. Un tournant historique pour un conflit commencé en 1988.
La proposition de résolution examinée demain appelle à ce titre « à la libération inconditionnelle et sans délai des autorités politiques démocratiquement élues du Haut-Karabagh arbitrairement arrêtées ainsi que de tous les prisonniers de guerre ». « Elle invite à soutenir l’Arménie afin de lui permettre d’accueillir les populations qui ont dû fuir le Haut-Karabagh et de répondre à leurs besoins en eau et en nourriture, en matière de logement, de santé et d’éducation ».
« La tragédie qui se joue au Haut-Karabagh appelle une réaction forte de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale au nom de la défense du droit international, des droits universels, du droit humanitaire, du droit à l’auto-détermination des peuples, du soutien des démocraties et de la stabilité au voisinage de l’Europe », demandent les auteurs.
Rappelons enfin qu’une résolution n’a pas de valeur contraignante pour le gouvernement, mais marque l’expression d’un souhait ou d’une préoccupation des parlementaires. La résolution devrait être très largement adoptée comme les précédente sur ce sujet.
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