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Le Premier ministre a fait savoir au Sénat que les Français détenus arbitrairement en Iran depuis trois ans avaient reçu une visite consulaire
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Membre du groupe d’amitié France-Arménie, la sénatrice LR Marie-Do Aeschliman avait convié à la chambre haute, lundi soir, « l’association « le Concert pour la Paix en Arménie » pour une conférence. « L’idée était de mettre l’Artsakh (Haut-Karabagh) au cœur du débat », explique la sénatrice qui précise que lors de cette conférence à laquelle participait Luis Moreno Ocampo, ancien procureur général de la Cour pénale internationale, a été évoqué « le droit au retour en sécurité » des Arméniens dans le Haut-Karabagh et « la reconnaissance de la République du Haut-Karabagh ». « Et comment le Sénat peut porter ce mouvement aux côtés des Arméniens », précise-t-elle.
L’année dernière, le Sénat avait adopté une résolution visant à condamner l’offensive militaire menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh » en septembre 2023, et « à établir un régime de sanctions au niveau européen ciblant les responsables azerbaïdjanais et à prévenir toute autre tentative d’agression et de violation de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie, en lui donnant les moyens d’assurer sa défense ».
Depuis plusieurs années, le Sénat alerte sur la situation des Arméniens dans le Haut-Karabagh. A l’automne 2022, le Sénat avait adopté à l’unanimité moins une abstention, une proposition de résolution visant « à appliquer des sanctions à l’encontre de l’Azerbaïdjan et exiger son retrait immédiat du territoire arménien, à faire respecter l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 ».
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