Iran-Israël : « On n’envoie pas la démocratie dans un missile » affirme Guillaume Gontard qui demande le respect du droit international

Dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard a demandé au gouvernement français de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le droit international et faire cesser cette « guerre préventive ».
Henri Clavier

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« La France n’a plus de ligne », déplore le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard, qui a interrogé François Bayrou sur les actions mises en œuvre par la France pour faire respecter le droit international. 

Le sénateur écologiste s’inquiète notamment de l’escalade entre l’Iran et Israël depuis les premières frappes israéliennes le 13 juin. Dans ce contexte, Guillaume Gontard regrette l’incapacité de la France à peser sur le contexte international. « Il a fait une réponse dans la ligne de ce que je dénonçais, cette diplomatie du “en même temps” qui est catastrophique », estime Guillaume Gontard qui considère que le Premier ministre justifie une « guerre préventive ». « On n’envoie pas la démocratie dans un missile », ironise le sénateur de l’Isère qui doute de la possibilité de provoquer la chute du régime iranien par la guerre. 

« Ce que l’on demande, c’est d’avoir cette ligne très claire, notamment des sanctions. Quand on ne respecte pas le droit, il faut avoir cette capacité à avoir des sanctions. Des sanctions économiques, sur la vente des armes et évidemment aussi la reconnaissance de l’Etat palestinien », détaille le sénateur écologiste. 

Par ailleurs, ce dernier considère que la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France aurait pu permettre d’accroître la pression sur Israël. Alors qu’Emmanuel Macron avait manifesté son intention de reconnaître l’Etat de Palestine, le président de la République a finalement annoncé le 13 juin le report de la conférence internationale à l’ONU sur la solution à deux États.

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