Israël : le président de la Knesset appelle à la solidarité du « monde libre » face aux « forces les plus sombres de l’obscurantisme »

Amir Ohana, le président de la Knesset, le parlement israélien était reçu au Sénat ce mercredi. « Le 7 octobre, était pour nous comme un jour d’holocauste », a-t-il indiqué.
Rédaction Public Sénat

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6 mois après l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas en Israel, Amir Ohana, le président de la Knesset était reçu par Gérard Larcher. Les deux Présidents se sont rendus au mémorial de la Shoah. « Pendant tellement d’années, on s’est dit qu’une chose pareille ne pouvait plus se produire. Parce que nous avions un Etat, une armée, et qu’on avait dit ‘’plus jamais ça’’. Mais la vérité, et c’est triste à dire, c’est que le 7 octobre, était pour nous comme un jour d’holocauste. Mais ça continue, avec nos 133 otages qui sont toujours détenus dans des conditions cruelles, sans pouvoir manger, sans eau, sans personne pour savoir s’ils sont toujours en vie », a déclaré Amir Ohana.

La libération des otages parmi lesquels trois Français sont toujours détenus par le Hamas était au menu des discussions, mais également la situation humanitaire à Gaza, les risques d’embrasement régional et la montée de l’antisémitisme. « L’antisémitisme, c’est le contraire des valeurs que nous portons, les valeurs humanistes, les valeurs de la République », a rappelé Gérard Larcher qui avec son homologue de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet est à l’origine d’une marche contre l’antisémitisme le 12 novembre dernier.

Alors que le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné a évoqué la possibilité d’imposer des sanctions à l’Etat hébreu pour l’inciter à faciliter davantage l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza, le président de la Knesset a rappelé qu’il ne s’agissait pas selon lui d’un conflit régional. « C’est une guerre, des fondamentalistes radicaux, des forces les plus sombres de l’obscurantisme, soutenues par l’Iran via des milices comme le Hamas, ou le Hezbollah, les Houthis… contre le monde libre. Mais il apparaît que nous combattons seuls contre cela, et on ne devrait pas l’être. On devrait tous être ensemble, nous le monde libre, car on partage des valeurs, notre histoire, et notre futur… Et malheureusement nous partageons aussi des ennemis.

 

 

 

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