Menton : French PM visit on the subject of border controls and illegal immigration
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Transferts de réfugiés à l’étranger : Michel Barnier « ne croit pas  que l’exemple italien soit transposable en France »

En déplacement à la frontière italienne à Menton, le Premier ministre a estimé que le système mis en place en Italie, avec la redirection de migrants sur le territoire d’Albanie, le temps de traiter leur demande d’asile, ne peut pas s’appliquer en France.
Rédaction Public Sénat

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« C’est une volonté que la France puisse signer des accords semblables que celui entre l’Italie et l’Albanie. C’est une piste à l’étude au ministère de l’Intérieur », confiait le 17 octobre la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon sur Sud Radio. Pour rappel, un centre de gestion des réfugiés a été mis en place en Albanie, dans lequel Rome peut envoyer les demandeurs d’asile arrêtés en mer, dans l’attente du traitement de leur demande.

En visite à la frontière franco-italienne, ce 18 octobre, le Premier ministre a considéré que la France ne pourrait pas s’inspirer de ce mécanisme. « Je ne crois pas que cet exemple soit transposable […] Pour des raisons juridiques, institutionnelles, et aussi liées aux personnes qui sont susceptibles d’aller dans un tel centre », a expliqué Michel Barnier, aux côtés de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Relancé sur la possibilité de sous-traiter le premier accueil des migrants à des pays tiers, Michel Barnier a souligné que la France devait « coopérer » avec les pays de transit ou de départ.

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