2017, « la dernière station-service avant le lepenisme », selon Montebourg
Le candidat à la primaire du PS et de ses alliés Arnaud Montebourg a mis en garde vendredi à Marseille contre l'austérité et les promesses non...

2017, « la dernière station-service avant le lepenisme », selon Montebourg

Le candidat à la primaire du PS et de ses alliés Arnaud Montebourg a mis en garde vendredi à Marseille contre l'austérité et les promesses non...
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Le candidat à la primaire du PS et de ses alliés Arnaud Montebourg a mis en garde vendredi à Marseille contre l'austérité et les promesses non tenues, estimant que la période actuelle était "la dernière station-service avant le désert lepeniste".

Lors d'un "stand up", dernière prise de parole publique sur le Vieux-Port de la cité phocéenne, il a fustigé les promesses non tenues selon lui de François Hollande concernant l'Europe et l'austérité, estimant qu'elle pourrait conduire à l'élection de Marine Le Pen.

Appelant à la "construction dans l'Union européenne d'un rapport de force réformateur face au bloc conservateur", l'ancien ministre de l'Economie a souhaité que "la France prenne le leadership des réformateurs en Europe".

Le candidat à la primaire du PS, Arnaud Montebourg à Marseille, le 20 janvier 2017
Le candidat à la primaire du PS, Arnaud Montebourg à Marseille, le 20 janvier 2017
AFP

"Ce que devait faire François Hollande: il avait dit au discours du Bourget, +j'irai renégocier+ Rien du tout ! Il a rien fait !" a-t-il lancé à la quelque dizaine de personnes attroupées autour de lui.

"Maintenant, de toute façon, c'est la dernière station avant le désert lepeniste. C'est donc maintenant que nous devons le faire", a-t-il jugé.

Il a fustigé la présidente du FN qui "va chercher ses financements en Russie. En plus elle va faire le pied de grue à la Trump Tower pour aller quémander de l'argent au nationaliste échevelé qu'est M. Trump."

Brossant une nouvelle fois à grands traits son programme, il s'est présenté comme "le candidat de la feuille de paie" qui "défend une vision de la société qui est d'abord celle du travail" --sans toutefois cibler nommément Benoît Hamon-- et du "Made in France".

"Nous pouvons maintenant imaginer une gauche qui se transforme, qui tourne la page du quinquennat, se dédie à la population (...) et qui est capable de se rassembler", a-t-il conclu, appelant à une "alliance avec Jean-Luc Mélenchon, avec (le candidat écologiste) Yannick Jadot afin de construire les moyens d'une victoire".

La campagne de la primaire du Parti socialiste et de ses alliés, dont le premier tour a lieu dimanche, se termine vendredi soir à minuit.

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