2022: Le Pen ne veut pas laisser Macron « faire campagne tout seul »
Marine Le Pen a affirmé samedi à Fréjus (Var), où le Rassemblement national fait sa rentrée politique, qu'elle n'allait "pas...

2022: Le Pen ne veut pas laisser Macron « faire campagne tout seul »

Marine Le Pen a affirmé samedi à Fréjus (Var), où le Rassemblement national fait sa rentrée politique, qu'elle n'allait "pas...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen a affirmé samedi à Fréjus (Var), où le Rassemblement national fait sa rentrée politique, qu'elle n'allait "pas laisser" Emmanuel Macron faire campagne pour la présidentielle de 2022 "tout seul".

Le chef de l'Etat "est déjà en campagne présidentielle, quinquennat oblige". "On ne va pas le laisser faire campagne tout seul", a déclaré la présidente du parti d'extrême droite devant quelques journalistes.

Les élections municipales, qui sont pour le RN une des "marches" à gravir (avec les départementales et les régionales) pour atteindre celle de la présidentielle en 2022, ne sont "pas une forme de lancement" de la campagne présidentielle. "Ce sont des mousquetons qu'on fixe sur la paroi pour grimper jusqu'à l'objectif final", a-t-elle dit.

Marine Le Pen "ne croit pas du tout" qu'Emmanuel Macron en ait terminé avec les "gilets jaunes", qui ont encore manifesté samedi.

"L'éruption volcanique des +gilets jaunes+ sera suivie par d'autres éruptions", a-t-elle dit sans spécifier la nature de ces dernières, "parce que le coeur de la France bouillonne. S'il croit que les éruptions se sont arrêtées, il se trompe".

La finaliste de la présidentielle en 2017 "ne croit pas" non plus que le chef de l'Etat aura "le courage de s'attaquer à l'immigration" qui sera l'objet d'un débat à l'Assemblée nationale le 30 septembre, voulu par Emmanuel Macron. "C'est une tentative électoraliste".

La cheffe du RN a déploré à cet égard que son parti, "considéré comme le plus attaché à ces problématiques" migratoires, et qui compte 6 députés (siégeant parmi les non-inscrits), n'y ait "pas de temps de parole".

"Ca discrédite complètement le débat", auquel la cheffe du RN "n'est pas sûre" de venir. Elle pourrait tenir à sa place une conférence de presse.

Marine Le Pen a aussi estimé que la "convention de la droite" organisée par les proches de sa nièce Marion Maréchal, était une forme de "discussion" entre "gens du courant +catho-conservateur+" qui "a enregistré un revers" aux élections européennes, dans une allusion à la tête de liste de LR François-Xavier Bellamy.

"Je ne suis pas dans une stratégie d'union des droites (soutenue par Marion Maréchal, NDLR) mais d'union nationale, qui doit se faire au-delà du clivage droite-gauche", a expliqué Marine Le Pen qui trouve par ailleurs sa nièce "peut-être un peu jeune" pour représenter le RN en 2022.

Partager cet article

Dans la même thématique

2022: Le Pen ne veut pas laisser Macron « faire campagne tout seul »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

2022: Le Pen ne veut pas laisser Macron « faire campagne tout seul »
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

2022: Le Pen ne veut pas laisser Macron « faire campagne tout seul »
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le