[Série] 4 bonnes raisons de voir ou revoir « Les neiges du Kilimandjaro » de Henry King

[Série] 4 bonnes raisons de voir ou revoir « Les neiges du Kilimandjaro » de Henry King

Afin d’agrémenter votre été, Public Sénat vous propose de voir ou revoir de grands classiques du cinéma. Êtes-vous plutôt Audrey Hepburn ou Kim Novak… Gregory Peck ou Orson Welles ? Pour vous décider, voici par exemple 4 bonnes raisons de regarder « Les neiges du Kilimandjaro » de Henry King. Sorti en 1952, le film raconte la vie d’un écrivain blessé, Harry Street, qui se remémore les étapes de sa vie artistique et sentimentale. 
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Dans ce film, un écrivain, Harry Street, et sa femme Helen sont en safari en Afrique. Victime d’un accident bénin, Harry voit sa plaie s’infecter. Il commence à déprimer. Croyant qu’il va mourir, il se remémore son passé et ses aventures sentimentales, notamment pendant la guerre d’Espagne, et ne peut s’empêcher de se confier à sa femme…

Un film à (re) voir pour… découvrir en même temps la nouvelle d’Hemingway

Publiée en 1936 dans la revue « Esquire », la nouvelle « Les neiges du Kilimandjaro » a été écrite par Ernest Hemingway. L’auteur y brosse le portrait d’un écrivain tout au long de sa vie, s’inspirant de son expérience du Paris de l’entre-deux-guerres, mais aussi de la guerre d’Espagne, qui sera le thème de son célèbre roman « Pour qui sonne le glas ».

C’est cette nouvelle, qui sera portée à l’écran sous le même titre, par Henry King en 1952.

Notez que la nouvelle sera presque prophétique pour Hemingway. Alors que dans « Les neiges du Kilimandjaro », il glisse dans la tête d’un écrivain blessé en Afrique, le célèbre auteur participera lui-même à un safari en Afrique au début des années 1950, pendant lequel il a failli être tué dans un accident.

Un film à (re) voir pour… (ré) écouter la musique de Bernard Herrmann

Pas de chef-d’œuvre cinématographique sans grande musique. Compositeur et chef d’orchestre américain, Bernard Herrmann est l’homme derrière certaines des plus grandes musiques de films.

La mort aux trousses, Psychose, Les oiseaux… ses collaborations avec Hitchcock ont marqué l’histoire du cinéma. Mais sa carrière ne se résume pas à cela : c’est également à lui que l’on doit la musique de Citizen Kane d’Orson Welles, de Fahrenheit 451 de François Truffaut ou encore de Taxi Driver de Martin Scorsese.

En 1952, il a mis son talent au service du film de Henry King pour « Les neiges du Kilimandjaro », à revoir et réécouter donc cet été sur Public Sénat.

Un film à (re) voir pour… se plonger dans la vie d’un écrivain des années 1950

Si vous rêvez d’embrasser la carrière d’écrivain, de vivre des aventures, de vous replonger dans une autre époque, ce film est fait pour vous.

On retrouve ici tout le romantisme attaché au métier d’écrivain, sans le sou au début, en quête de reconnaissance mais aussi d’aventure. Harry veut croquer la vie, faire « quelque chose qui mérite qu’on y laisse sa peau », voyager, s’instruire. Le film offre une vision chevaleresque de l’écrivain du XXe siècle, qui puise son inspiration dans son expérience, et nous plonge avec lui dans le Paris de l’entre-deux-guerres, l’Espagne en pleine guerre civile et l’Afrique au pied du Kilimandjaro.

Un film à (re) voir pour… avoir vu un des six films de Henry King avec son acteur fétiche : Gregory Peck

Henry King fut un des réalisateurs vedettes de la Twentieth Century Fox au milieu du XXe siècle. Ce cinéaste, né en 1896, avait pour acteur fétiche Gregory Peck. Et c’est bien ce duo réalisateur/acteur que l’on retrouve dans « Les neiges du Kilimandjaro ».

Les deux hommes collaboreront six fois. Ils tourneront l’adaptation de la nouvelle d’Hemingway après avoir fait ensemble « La cible Humaine », un western, et « L’homme de fer », un film sur la seconde guerre mondiale.

Gregory Peck, comédien gentleman, est ici parfait pour incarner un écrivain désabusé, qui se remémore son passé.


Alors pour vous faire votre opinion, retrouvez « Les neiges du Kilimandjaro » le 07/08 à 22h, le 25/08 à 14h et le 04/09 à 21h sur Public Sénat et en replay ici.


Distribution :

  • Gregory Peck : Harry Street
  • Susan Hayward : Helen
  • Ava Gardner : Cynthia
  • Hildegarde Neff : La comtesse Liz
  • Leo G. Carroll : L’oncle Bill
  • Torin Thatcher : Johnson
  • Ava Norring : Béatrice
  • Helene Stanley : Connie
  • Marcel Dalio : Émile
  • Leonard Carey : Le docteur Simmons
  • John Dodsworth : Compton, le mari de Cynthia

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