Yves Veyrier, Secrétaire général de Force ouvrière était l’invité de la matinale de Public Sénat, ce 24 novembre 2020. Il a relayé l’annonce de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, en déclarant que 700 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont été recensés. Cela représente plus de 70 000 suppressions d’emplois pour l’année 2020.
« 700 plans de sauvegarde de l’emploi, cela représente 70 000 emplois supprimés en 2020 », déclare Yves Veyrier
Yves Veyrier, Secrétaire général de Force ouvrière était l’invité de la matinale de Public Sénat, ce 24 novembre 2020. Il a relayé l’annonce de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, en déclarant que 700 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont été recensés. Cela représente plus de 70 000 suppressions d’emplois pour l’année 2020.
Par Public Sénat
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Emploi : « La Ministre du Travail a annoncé que plus de 700 PSE ont été recensés, cela représente plus de 70 000 suppressions d’emplois pour l’année 2020 » déclare Yves Veyrier.
Assurance chômage : « Selon les projections de l’Unedic, près de 500 000 salariés sont en difficulté pour recharger ou ouvrir leurs droits à l’assurance chômage avec la réforme de 2019 ».
Danone : « Danone a bénéficié d’aides publiques et annonce des suppressions d’emplois pour favoriser la compétitivité et rassurer les actionnaires, comme Bridgestone ». « Les entreprises comme Danone sont très habiles pour faire leur marché sur les aides publiques (…) C’est inacceptable ! Il faut que le gouvernement soit beaucoup plus strict quant à l’octroi des aides publiques »
Aides publiques : « Les entreprises comme Danone sont très habiles pour faire leur marché sur les aides publiques, et une fois qu’elles les ont consommées, aller en chercher d’autres en France, en Europe ou plus loin ».
« A chaque fois que vous mettez de l’aide publique, il faut interdire tous les versements de dividendes et interdire toutes suppressions d’emplois contraintes. On l’a obtenu à Airbus ».
Plan de relance : « Dans le plan de relance, il faut appuyer sur les emplois de service à la personne ».
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.