80 km/h : « Je voulais sauver des vies. On m’a accusé de vouloir remplir des caisses » regrette Édouard Philippe
Lors de son bilan des contributions des Français ressorties lors du grand débat, Édouard Philippe est revenu sur la limitation de vitesse à 80 km/h. Une réforme très contestée dans les territoires et qui est à mettre à son crédit. « Je dois apprendre à composer avec l’incompréhension ou le rejet de certains de nos concitoyens » a-t-il reconnu.

80 km/h : « Je voulais sauver des vies. On m’a accusé de vouloir remplir des caisses » regrette Édouard Philippe

Lors de son bilan des contributions des Français ressorties lors du grand débat, Édouard Philippe est revenu sur la limitation de vitesse à 80 km/h. Une réforme très contestée dans les territoires et qui est à mettre à son crédit. « Je dois apprendre à composer avec l’incompréhension ou le rejet de certains de nos concitoyens » a-t-il reconnu.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Paraphrasant Emmanuel Macron, le Premier ministre a reconnu « ne pas être parvenu à réconcilier les Français avec ceux qui les dirigent ». Depuis son discours au Grand Palais, Édouard Philippe a tiré un premier bilan des contributions ressorties lors du grand débat, et en a profité pour revenir sur la réforme polémique de l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires. « Il faudrait être d’un aveuglement absolu pour ne pas entendre les mots très durs, très violents qu’une grande partie des contributions utilisent à l’encontre du gouvernement, des élus ou des fonctionnaires. J’ai moi-même dû apprendre à gouverner avec cette défiance parce que parfois la bonne foi ne suffit pas. La bonne foi, c’est celle qui m’a conduit à instaurer les 80 km/h. Parce que je ne pouvais pas accepter l’hécatombe quotidienne qui brise des vies, des familles des existences. Je voulais sauver des vies. On m’a accusé de vouloir remplir des caisses » a-t-il déploré.

Si Édouard Philippe « ne se résigne pas à abandonner cette ambition en matière de sécurité routière », il « doit apprendre à composer avec l’incompréhension ou le rejet de certains de nos concitoyens ». « Renouer avec une forme de confiance, c’est le grand défi de notre génération politique ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

80 km/h : « Je voulais sauver des vies. On m’a accusé de vouloir remplir des caisses » regrette Édouard Philippe
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le