80 km/h : « La modulation sur les territoires de la politique routière est absolument nécessaire » selon Jean-Felix Acquaviva
Sur le plateau de Parlement Hebdo, le député de Haute-Corse Jean-Félix Acquaviva (Libertés et Territoires) est revenu sur le vote de l’Assemblée nationale sur la possibilité laissée aux maires et aux départements de fixer la limitation de vitesse à 90 km/h sur les routes secondaires. Une mesure qu’il approuve.

80 km/h : « La modulation sur les territoires de la politique routière est absolument nécessaire » selon Jean-Felix Acquaviva

Sur le plateau de Parlement Hebdo, le député de Haute-Corse Jean-Félix Acquaviva (Libertés et Territoires) est revenu sur le vote de l’Assemblée nationale sur la possibilité laissée aux maires et aux départements de fixer la limitation de vitesse à 90 km/h sur les routes secondaires. Une mesure qu’il approuve.
Public Sénat

Par Ariel Guez

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Alors qu’est actuellement étudié à l’Assemblée nationale le projet de loi d’orientation des mobilités, Jean-Félix Acquaviva, député Libertés et Territoires de Haute-Corse, a réagi sur le plateau de Parlement Hebdo au vote de ses collègues sur l'assouplissement de la limitation de vitesse à 90 km/h sur les routes secondaires. Une mesure à laquelle Jean-Félix Acquaviva est favorable.

« Le fait de vouloir définir une politique routière efficace par le haut est un leurre »

« La modulation sur les territoires de la politique routière est absolument nécessaire », a avancé le député, tout en relativisant son propos : « Si on doit augmenter la vitesse de 80 à 90 km/h sur certains tronçons, j’espère qu’on réinvestira sur les réseaux et qu’on arrivera à les sécuriser en termes d’infrastructures. On ne peut pas seulement parler de la limitation de vitesse », a-t-il expliqué.

Pour Jean-Félix Acquaviva, Édouard Philippe ne se défausse pas en laissant la responsabilité de fixer les limitations de vitesse aux maires et aux départements. « Le fait de vouloir définir une politique routière efficace par le haut est un leurre. De facto, la question se posera de le faire au bon endroit. Donc je pense que responsabiliser est plutôt un avantage. L’élu va avoir le poids de sa décision sur les épaules, et c’est très important », a-t-il expliqué.

Néanmoins, le député prévient : si des investissements ne sont pas réalisés, la fracture territoriale risque de s’aggraver. « Si évidemment le transfert de responsabilités ne s’accompagne pas d’un transfert de moyens, et même d’autonomie fiscale, on aura des décalages ».

Même s’il a souligné que le projet de loi d’orientation des mobilités comportait de bonnes choses, il réserve encore sa position sur le vote du texte, qui aura lieu dans quelques jours.

Retrouvez l’intégralité de l’émission du 7 juin 2019, à 14 heures et 18 heures sur les chaînes parlementaires.

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