A 22 ans, ce jeune français, ne sait pas « à quoi ressemble une carte électorale »
À moins d’un mois de l’élection présidentielle, près d’un Français sur trois pourrait bouder les urnes selon plusieurs enquêtes d’opinion. Dans « Dialogue citoyen », Jessim Hamza, abstentionniste revendiqué a choisi l’investissement associatif plutôt que le vote. Le 10 Avril prochain, ce militant associatif ira aider les plus démunis, plutôt que de glisser un bulletin dans l’urne. 

A 22 ans, ce jeune français, ne sait pas « à quoi ressemble une carte électorale »

À moins d’un mois de l’élection présidentielle, près d’un Français sur trois pourrait bouder les urnes selon plusieurs enquêtes d’opinion. Dans « Dialogue citoyen », Jessim Hamza, abstentionniste revendiqué a choisi l’investissement associatif plutôt que le vote. Le 10 Avril prochain, ce militant associatif ira aider les plus démunis, plutôt que de glisser un bulletin dans l’urne. 
Public Sénat

Par Marie Provot

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À Vaulx-en-Velin, l’abstention affiche des taux records. Aux élections régionales de 2020, elle a frôlé les 90 %. Une désaffection pour les urnes « que tout le monde partage ici », selon Jessim, âgé de 22 ans. « On privilégie l’action, les projets que l’on juge avoir du sens, plutôt que de simplement aller déposer un bulletin de vote lors d’une élection », détaille-t-il.


S’engager plutôt que voter


Avec « Vaulx Academia », l’association qu’il a fondée pour venir en aide à ceux qui ont perdu le chemin de l’emploi, il se sent utile. D’ailleurs, au lieu de se rendre aux urnes le 10 avril prochain, Jessim pense d’ores et déjà à organiser une maraude en partenariat avec d’autres associations. « Le ciment de notre société reste la solidarité entre nous et le respect. Si on n’a pas les deux, on ne peut pas construire de choses ensemble », insiste-t-il.

« Aujourd’hui, les élections se résument à voter pour une personnalité et pas pour un programme »
 

Pour un programme et non pour une personnalité


« Voter pour une personne n’est pas utile », juge-t-il, avant d’appeler à davantage d’ « idées et d’actions concrètes ». Pour ce président d’association, les citoyens devraient pouvoir voter pour les propositions des différents partis et non pour ou contre un candidat. « Aujourd’hui, les élections se résument à voter pour une personnalité et pas pour un programme », regrette-t-il. Mais ne lui dites pas qu’il est un mauvais citoyen. Pour lui, par ses gestes de solidarité quotidiens, il n’est pas meilleur ni moins bon citoyen qu’un autre.

Partager cet article

Dans la même thématique

A 22 ans, ce jeune français, ne sait pas « à quoi ressemble une carte électorale »
3min

Société

Drogue : Eric Piolle s'inquiète de « jeunes de plus en plus fracassés » par le narcotrafic

Le week-end dernier, un jeune adolescent a été touché par balles à Grenoble, près d’un point de deal. Sur la question du narcotrafic, « la société française est en échec », tout comme « les ministres de l'Intérieur successifs », estime Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, invité de Public Sénat ce jeudi 20 novembre. L’édile défend une « légalisation contrôlée » du cannabis pour mettre à mal le trafic.

Le

A 22 ans, ce jeune français, ne sait pas « à quoi ressemble une carte électorale »
7min

Société

Stade de France, terrasses, Bataclan : dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, une série d’hommages sous le signe de l'émotion à Paris

Avant le discours prononcé par Emmanuel Macron en fin de journée, une série de commémorations se sont tenues ce jeudi 13 novembre à Saint-Denis et à Paris. 132 personnes sont mortes dans les attentats de 2015 au Stade de France, sur les terrasses parisiennes et au Bataclan. Des épisodes empreints d’une intense émotion, une décennie après les faits.

Le