La part des invités politiques dans les émissions matinales des radios généralistes a nettement augmenté en dix ans, entre 2007 et 2017, selon une étude de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) publiée lundi.
Cette étude décortique la liste des invités de France Inter, Europe 1, RTL, RMC et France Culture sous les présidences successives de Nicolas Sarkozy et François Hollande pour dresser le profil des personnalités les plus médiatisées lors des matinales, importants carrefours d'audience.
Principaux enseignements : près de 80% des invités sont des hommes et la part des invités politiques est passée de 23,5% en 2007/2008 à 32,1% en 2016/2017.
Manuel Valls participe à une émission politique sur France Inter, le 6 octobre 2011 à Paris
AFP
La politique est ainsi le secteur le plus représenté chez les invités toutes radios confondues, devant les arts et la culture.
RMC en invite le plus (46,4% des invités) et France Culture le moins (12,3%), privilégiant les chercheurs.
A l'inverse, certains secteurs étaient très peu représentés dans les matinales comme l'environnement (0,9%), la religion (0,8%), les sciences dures (0,9%) ou encore le social (0,2%).
Dans le Top 20 des invités politique au cours de cette décennie, Manuel Valls (PS) a eu le plus d'invitations (196), suivi de Jean-François Copé (UMP/LR, 185) et François Bayrou (Modem, 177).
Jean-François Copé participe à une émission sur Europe 1, le 22 novembre 2012 à Paris
AFP/Archives
Dans ce même Top 20, on trouve 7 personnalités du PS, 9 de l'UMP/LR, 2 du FN dont Marine Le Pen en 9e place (147 invitations) et le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon en 18e position.
Aucun membre d'Europe Écologie - Les Verts, qui compte pour 3% du total des invitations, ne figure dans ce top 20.
Les auteurs de l'étude notent que "la répartition des invitations des personnalités politiques semble indiquer l'existence d'une sorte de +prime médiatique+ (...) en fonction du poids des partis à l'Assemblée nationale plutôt qu'en fonction du nombre de voix obtenues lors des élections présidentielles et législatives".
Jean-Luc Mélenchon participe à une émission sur Europe 1, le 12 mars 2012 à Paris
AFP/Archives
En 2016-2017, année de la dernière élection présidentielle, quatre membres de LREM entrent dans le Top 20 des politiques les plus invités, le candidat Emmanuel Macron n'arrivant qu'en dixième position (19 invitations).
Cette saison-là, c'est Benoît Hamon (PS) qui a été le plus invité, suivi de Florian Philppot (FN), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) et Marine Le Pen (FN).
Auditionnée au Sénat, la ministre de la Culture a défendu un budget en recul de plus de 200 millions d’euros devant les sénateurs. La protection du patrimoine, le soutien à la création artistique, le périmètre du pass culture ou encore le financement de l’audiovisuel public ont animé les échanges.
Les LR et Renaissance se divisent pour les municipales à Paris. Le parti de Gabriel Attal officialise son soutien à Pierre-Yves Bournazel, cadre du parti d’Edouard Philippe, au détriment de la candidature de Rachida Dati. Le sujet divise à Renaissance et le responsable du parti dans la capitale, Sylvain Maillard, qui soutient la ministre, se met en retrait de ses fonctions. Explications sur une décision qui rebat les cartes du scrutin.
La droite sénatoriale s'inquiète des reculs successifs du gouvernement sur les positions financières et économiques qu'elle défend, dans le cadre des débats budgétaires à l’Assemblée nationale. Ces inflexions, mais aussi la méthode du Premier ministre, mettent en lumière une fissure grandissante entre la majorité sénatoriale et l'exécutif.
À quelques jours d’un vote décisif à l’Assemblée nationale, la taxe Zucman s’impose comme le nouveau champ de bataille budgétaire entre la gauche et un exécutif déjà fragilisé. Même allégée par les socialistes, cette mesure symbolique de justice fiscale reste rejetée par le gouvernement, qui s’y oppose « pour rien au monde ».
Le
Le direct
Elus locaux : le Sénat revalorise le plafond d'indemnités des maires
Elus locaux : le Sénat revalorise le plafond d'indemnités des maires