A Mayotte, Christian Jacob défend une politique européenne « extrêmement ferme » contre l’immigration clandestine
Christian Jacob, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, en déplacement à Mayotte dans le cadre des...

A Mayotte, Christian Jacob défend une politique européenne « extrêmement ferme » contre l’immigration clandestine

Christian Jacob, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, en déplacement à Mayotte dans le cadre des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Christian Jacob, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, en déplacement à Mayotte dans le cadre des élections européennes, a défendu mardi "une Europe qui protège", avec une politique de lutte contre l'immigration clandestine "extrêmement ferme".

Jugeant lors d'une conférence de presse la situation "catastrophique" en matière d'immigration clandestine sur l'île, M. Jacob a assuré que son parti était "conscient de la nécessité de renforcer le contrôle aux frontières" du 101ème département français.

Mayotte subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores dont la plus proche, Anjouan, est située à 70 kilomètres de ses côtes, et a effectué 15.000 reconduites aux frontières en 2018. L'île comprend 48% d'étrangers, selon l'Insee.

M. Jacob a défendu l'idée de placer des centres d'accueil de demandeurs d'asile en dehors des frontières du territoire européen mais financés par l'Europe.

Interrogé par l'AFP sur la localisation de ces potentiels "hot spots" dans l'océan Indien, Christian Jacob a avoué que "très concrètement, (il) ne savait pas" et que ça se déciderait au parlement européen si cette proposition était validée. L'ancien ministre a également déclaré vouloir conditionner les fonds de coopération avec les pays tiers en obligeant ces derniers à "reprendre leurs clandestins".

Il a enfin affirmé qu'il soutiendrait la proposition de loi du député mahorais Mansour Kamardine (LR) qui sera soumise à l'Assemblée en juin.

Ce plan d'action qui prévoit pour Mayotte "un effort exceptionnel temporaire de rattrapage", selon M. Kamardine, est chiffré à 995 millions d'euros sur 10 ans. Un montant "inférieur de 25%" au plan pour Mayotte acté par la ministre des Outre-mer Annick Girardin en mai 2018, a défendu le parlementaire ultramarin, et qui s'inscrirait en complémentarité.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le