A Paris, sécurité renforcée pour les bureaux de vote qui en ont besoin
Tous les bureaux de vote de la capitale qui auront besoin d'un renfort d'agents de sécurité en seront pourvus, a affirmé vendredi...

A Paris, sécurité renforcée pour les bureaux de vote qui en ont besoin

Tous les bureaux de vote de la capitale qui auront besoin d'un renfort d'agents de sécurité en seront pourvus, a affirmé vendredi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Tous les bureaux de vote de la capitale qui auront besoin d'un renfort d'agents de sécurité en seront pourvus, a affirmé vendredi la mairie de Paris, au lendemain de l'attentat sur les Champs-Elysées où un policier a été tué.

"Tous les bureaux de vote qui auront besoin d'un agent supplémentaire, d'un renforcement du dispositif humain, en seront pourvus", a indiqué à l'AFP Colombe Brossel, adjointe à la sécurité de la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

Vendredi, 356 bureaux de vote sur les 896 que compte Paris, se verront affecté un, ou plusieurs selon les besoins, agents de sécurité privés mais "nous répondons à l'ensemble des demandes" des mairies d'arrondissement qui réclameraient encore des renforts, a ajouté l'élue parisienne.

De plus, la Ville a prévu "en plus, 50 personnes immédiatement mobilisables si le besoin s'en fait sentir dimanche", a ajouté Mme Brossel.

Ces agents de sécurité privés ont pour mission notamment d'éviter que ne se forment des files d'attente à l'extérieur des bureaux, particulièrement ceux dont la configuration les rend plus délicats à protéger.

Par ailleurs, les agents municipaux de la brigade mobile de la DPSP (Direction de la prévention et de la sécurité du public) patrouilleront aux alentours des bureaux de vote pour un "effet rassurant et dissuasif", selon la Ville.

Dans un communiqué, Mme Hidalgo a souligné son "entière confiance en l’Etat et en la préfecture de police pour mettre en place les dispositifs adéquats de prévention des actes terroristes".

"Si la sécurité est un sujet qui relève de l’Etat et que les agents municipaux n’ont pas vocation à se substituer aux forces de police, nous avons une approche complémentaire de celle des forces de l’ordre, lorsque cela est nécessaire et cohérent", a-t-elle ajouté.

Les maires Les Républicains de huit arrondissements de Paris avaient mardi demandé que chaque bureau de vote "bénéficie d’un dispositif dédié assuré par des professionnels". Les maires du VIIIe, IXe et du XVIIe ont fait savoir qu'elles embauchaient des gardes sur leurs budgets propres.

Partager cet article

Dans la même thématique

ILLUSTRE PAPIER ICI l’EUROPE 28 JUIN (1)
4min

Politique

Immigration : « L'extrême droite européenne attaque l'État de droit », dénonce Emma Rafowicz

Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).

Le

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le