« A prendre ou à laisser »: mise en garde de Bayrou à Fillon
François Bayrou a revendiqué mercredi sa liberté, mettant en garde François Fillon contre un programme "à prendre ou à laisser" et l'invitant à ...

« A prendre ou à laisser »: mise en garde de Bayrou à Fillon

François Bayrou a revendiqué mercredi sa liberté, mettant en garde François Fillon contre un programme "à prendre ou à laisser" et l'invitant à ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Bayrou a revendiqué mercredi sa liberté, mettant en garde François Fillon contre un programme "à prendre ou à laisser" et l'invitant à "réfléchir à la différence qu'il y a entre le candidat d'un camp et celui qui veut être président de tout un pays".

"Un certain nombre de gens disent que François Fillon ne doit pas bouger un millimètre de son programme. Autrement dit c'est à prendre ou à laisser", a déclaré le président du MoDem sur Europe 1. "Or si on dit aux Français, aux millions de Français qui s'interrogent aujourd'hui (...), +c'est à prendre ou à laisser+, alors il y a beaucoup de probabilités qu'ils disent on laisse".

"Le débat présidentiel n'est pas le débat d'un camp", a-t-il martelé. "C'est pour cette raison que je dis que François Fillon serait à mon sens bien inspiré de réfléchir à la différence qu'il y a entre le candidat d'un camp et celui qui veut être président de tout un pays".

M. Bayrou, qui réserve toujours sa décision sur une éventuelle candidature à la présidentielle, a dit ne pas soutenir à ce stade celle de François Fillon. "Je suis libre. Est-ce que je suis satisfait par l'offre politique qui est aujourd'hui proposée? Comme des millions de Français, non, je ne reconnais pas dans l'offre politique proposée les attentes qui sont les nôtres".

Relancé sur l'hypothèse de sa candidature, le maire de Pau a dit n'être "sous pression de personne. J'ai le temps et je suis libre".

François Fillon a répété de son côté sur BFMTV et RMC qu'il mettrait en oeuvre son programme: "moi j'ai un programme (...). Je pense que c’est le seul qui peut permettre de redresser le pays, je le mettrai en oeuvre. Je suis prêt à accueillir François Bayrou et ses amis, mais pas au prix d'une négociation sur mon programme", a-t-il affirmé.

François Bayrou le 2 janvier 2017 à Paris
François Bayrou le 2 janvier 2017 à Paris
AFP

Partager cet article

Dans la même thématique

« A prendre ou à laisser »: mise en garde de Bayrou à Fillon
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

« A prendre ou à laisser »: mise en garde de Bayrou à Fillon
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le