François Bayrou a revendiqué mercredi sa liberté, mettant en garde François Fillon contre un programme "à prendre ou à laisser" et l'invitant à "réfléchir à la différence qu'il y a entre le candidat d'un camp et celui qui veut être président de tout un pays".
"Un certain nombre de gens disent que François Fillon ne doit pas bouger un millimètre de son programme. Autrement dit c'est à prendre ou à laisser", a déclaré le président du MoDem sur Europe 1. "Or si on dit aux Français, aux millions de Français qui s'interrogent aujourd'hui (...), +c'est à prendre ou à laisser+, alors il y a beaucoup de probabilités qu'ils disent on laisse".
"Le débat présidentiel n'est pas le débat d'un camp", a-t-il martelé. "C'est pour cette raison que je dis que François Fillon serait à mon sens bien inspiré de réfléchir à la différence qu'il y a entre le candidat d'un camp et celui qui veut être président de tout un pays".
M. Bayrou, qui réserve toujours sa décision sur une éventuelle candidature à la présidentielle, a dit ne pas soutenir à ce stade celle de François Fillon. "Je suis libre. Est-ce que je suis satisfait par l'offre politique qui est aujourd'hui proposée? Comme des millions de Français, non, je ne reconnais pas dans l'offre politique proposée les attentes qui sont les nôtres".
Relancé sur l'hypothèse de sa candidature, le maire de Pau a dit n'être "sous pression de personne. J'ai le temps et je suis libre".
François Fillon a répété de son côté sur BFMTV et RMC qu'il mettrait en oeuvre son programme: "moi j'ai un programme (...). Je pense que c’est le seul qui peut permettre de redresser le pays, je le mettrai en oeuvre. Je suis prêt à accueillir François Bayrou et ses amis, mais pas au prix d'une négociation sur mon programme", a-t-il affirmé.
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle va être présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux du département par le chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif comme un remède à la crise migratoire, ce que contestent les sénateurs Renaissance de la circonscription.
Les différents partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, 18 heures, pour déposer leurs listes de 81 noms, équivalant aux 81 sièges à pourvoir pour l’Hexagone, au Parlement européen, avant validation au Journal Officiel, ce samedi. Avant le lancement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
Membre du bureau politique du FLNKS, Romuald Pidjot demande au gouvernement de retirer le texte voté mardi à l’Assemblée, à l’origine selon lui des violences qui touchent l’archipel