Bernard Accoyer, nouveau secrétaire général des Républicains, juge sévèrement la candidature de Michèle Alliot-Marie à l'élection présidentielle de 2017, estimant qu'elle ne peut pas "se désolidariser de sa famille politique" qui a désigné François Fillon.
"Non, elle ne peut pas être candidate", assène M. Accoyer dans un entretien au Parisien mardi.
"Comment celle qui a présidé le RPR de 1999 à 2002, qui a pris part à la première primaire de l'UMP en 2007 et qui a été la première femme à occuper toutes les fonctions régaliennes, pourrait-elle se désolidariser de sa famille politique pour tenter une aventure individuelle?", s'insurge-t-il. "Cela serait dommage pour elle, et pour nous tous".
Michèle Alliot-Marie, le 23 juin 2016, à Bruxelles
AFP/Archives
L'ancienne ministre s'est mise en réserve du parti Les Républicains avant d'annoncer sa candidature à la présidentielle la semaine dernière.
M. Accoyer juge par ailleurs "normal" que François Fillon, "concentre toutes les attaques après le succès de la primaire". "La seule chose qui rassemble les gauches tout comme le FN, ce sont leurs campagnes de dénigrement caricaturales contre lui", affirme-t-il. "Ces attaques ne font que nous conforter dans nos convictions", assure-t-il.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».
Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.