Mercredi, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a accordé un nouveau sursis de deux semaines à l’aciérie Ascoval, en redressement judiciaire et qui attend un repreneur.
« C’est d’abord un outil performant, qui marche très bien, qui a des savoir-faire (…) [et] des produits de qualité » tient à souligner le sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet.
« Cette entreprise est viable. Ce n’est pas un canard boiteux. »
Le sénateur communiste du Nord demande à l’État d’agir : « Il faut des actes forts. L’État est interpellé directement. [Il] est actionnaire à 15% (…) Il faut qu’il monte en capital (…) à 33% (…) On a encore un petit délai jusqu’au 7 novembre pour agir fortement, rassurer peut-être les banques qui sont encore réticentes. »
Alors qu’Emmanuel Macron doit se rendre le 7 novembre dans les Hauts-de-France, Éric Bocquet prévient : « S’il vient les mains dans les poches, on va le huer, s’il vient avec un carnet de chèques, il sera applaudi. »