Par Public Sénat
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Un « acteur » pour ne pas laisser « se disloquer l'Europe » : Emmanuel Macron est monté au front lundi à six jours des élections européennes via un entretien à la presse régionale. « Acteur, comediante, tragediante, qu’est-ce que c’est bouffon tout ça par rapport à la Constitution. » réagit ce matin Gilbert Collard. Il ajoute : « Le Président de la République est au-dessus des partis et il n’est pas dans la mêlée parce qu’il devrait incarner quelque chose qui transcende les tensions. »
Le député RN attaque ensuite Nathalie Loiseau notamment sur son « relooking » : « Monsieur Macron est dans une telle situation de fragilité intérieure et extérieure qu’il a besoin d’abord de rassurer lui-même. Ensuite il se rend bien compte que Madame Loiseau, malgré tous ses efforts, de brushing en brushing n’arrive pas à donner une image qui... (…) Oui elle s’est relookée et elle a bien fait. Ce n’est pas une insulte de le dire et cela fait partie du jeu politique. »
Gilbert Collard accuse Emmanuel Macron de vouloir se servir des élections européennes pour « faire passer sa politique » : « Le Président de la République est en train de se battre pour un parti politique qui veut faire passer sa politique en se servant des élections européennes »
Il conclut en revenant sur les propos d’Emmanuel Macron concernant une possible refonte des accords de Schengen : « Mais quel menteur. Hier encore nous étions des fachos, des conformistes et aujourd’hui il reprend exactement ce que l’on propose. »
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Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
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A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
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