Par Public Sénat
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Une vidéo mettant en scène des détenus de la maison d'arrêt de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, avec de l’argent et de la drogue, fait polémique. Ce « mannequin challenge » montre que des objets interdits rentrent en prison.
« C’est une réalité que je connais. Effectivement, il rentre dans les prisons des objets interdits. (...) On n’arrivera pas à avoir 0% d’objet interdit car il y a les parloirs, un certain nombre de tractations » a réagi Adeline Hazan, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, invitée d’On va plus loin, sur Public Sénat, mercredi soir.
S’« il est évident que ce genre de situation dans une prison n’est pas acceptable », Adeline Hazan souligne « qu’un certain nombre de droits ne sont pas respectés et le sont de moins en moins et ça crée des tensions, un climat insupportable pour tout le monde, pour les surveillants qui travaillent dans des conditions insupportables, pour les détenues. On est dans une espèce de poudrière actuellement dans l’administration pénitentiaire, il faudra que les uns et les autres s’en rendent compte, et pas seulement en créant de nouvelles places de prison, mais en faisant en sorte que le passage par la prison soit une période qui permette la réinsertion des détenus » souligne la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.
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La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
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Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
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Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
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