Environ 150 personnes ont manifesté samedi près du siège de La République en marche (LREM) à Paris pour "aller chercher Macron", dix jours après le début de l'affaire Benalla, l'ex-collaborateur du président de la République filmé molestant des manifestants le 1er mai, a constaté l'AFP.
"Macron démission, Benalla en prison", ont notamment scandé les manifestants, réunis à l'appel du Front social uni, qui fédère des syndicats professionnels (Sud, des branches de la CGT), des syndicats étudiants, ainsi que des collectifs féministes ou d'aide aux sans-papiers.
Tenus à distance de l'immeuble qui abrite le parti présidentiel par la police, ils entendaient dénoncer l'"insolence" d'Emmanuel Macron, le comportement d'Alexandre Benalla et les "violences policières".
Des personnes manifestent à Paris place de la Contrescarpe, là où l'ex-collaborateur de l'Elysée, Alexandre Benalla, avait été filmé molestant deux manifestants, le 27 juillet 2018
AFP
L'appel à "aller chercher Macron" faisait écho aux déclarations du chef de l'Etat qui a lancé cette semaine devant ses équipes: "s'ils veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent me chercher".
Rosa, "simple citoyenne concernée", a dit à l'AFP manifester "contre l'autocrate d'Amiens", ville natale de M. Macron. "Quand l'Etat, qui est censé nous protéger, commet un délit, il y a un problème. Quand on agit comme Macron, on ne peut pas se permettre de critiquer (le président turc, Recep Tayyip) Erdogan", a-t-elle ajouté.
"J'ai voté Macron au deuxième tour (de la présidentielle de 2017, ndlr), je suis vraiment dégoûtée par sa politique", a expliqué Marie, 82 ans.
Vendredi, une autre manifestation pour "aller chercher Macron" avait rassemblé une centaine de personnes place de la Contrescarpe à Paris, là où Alexandre Benalla avait été filmé malmenant deux manifestants le 1er mai.
Mis en examen notamment pour "violences en réunion", M. Benalla accompagnait des policiers comme "observateur", avec un employé de LREM, Vincent Crase, lui aussi mis en examen.
Trois fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont eux été mis en examen pour "détournement d’images issues d’une vidéoprotection et violation du secret professionnel", soupçonnés d'avoir transmis à M. Benalla une copie d'images de vidéosurveillance des incidents sur la place Contrescarpe.
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