Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud
Bastien Lachaud, député France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, était l’invité de Parlement Hebdo sur LCP-Public Sénat. Le député s’exprime sur le rapport de la commission d’enquête Benalla, ainsi que sur la participation de la France Insoumise à la marche contre l’antisémitisme.

Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud

Bastien Lachaud, député France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, était l’invité de Parlement Hebdo sur LCP-Public Sénat. Le député s’exprime sur le rapport de la commission d’enquête Benalla, ainsi que sur la participation de la France Insoumise à la marche contre l’antisémitisme.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Pour Bastien Lachaud, l’affaire Benalla est « la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État ». Ce système aurait « organisé les actions et la protection de M. Benalla ». Il poursuit : « Il y avait un système, avec les plus hauts responsables de l’Élysée et peut-être M. Macron. »

Bastien Lachaud parle d’ « affaire d’État », à partir du moment où « un système se met en place et met en péril la sécurité du Président ». Il constate que « le pouvoir est déstabilisé depuis juillet », puisque « la réforme constitutionnelle a été bloquée ».

Le député est sévère, estimant qu’ « au minimum, M. Macron ne sait pas ce qu’il se passe chez lui », ce qui est « gênant pour un chef de l’État ».

Selon Bastien Lachaud, « M. Philippe était très très embarrassé », car « il sait que le rapport pointe de réels problèmes ». Il déplore que « le gouvernement, lui, ne se gêne pas pour balayer la séparation des pouvoirs avec la majorité aux ordres ».

Pour Bastien Lachaud, les réactions de l’exécutif pointent « une dérive supplémentaire vers l’autoritarisme de ce régime ». Pour le député, l’exécutif « ne supporte pas les oppositions » et « s’arroge les pleins pouvoirs ».

Selon Bastien Lachaud, « l’exécutif doit entendre qu’il n’est pas tout-puissant » et qu’ « il ne peut pas tout faire tout seul ». Sinon, conclut-il, « c’est la démocratie qui est en péril et c’est l’autoritarisme qu’il faut questionner. »

Marche contre l’antisémitisme : « Nous avons toujours dit que nous participerions » selon Bastien Lachaud

Marche contre l’antisémitisme : « Nous avons toujours dit que nous participerions » selon Bastien Lachaud
02:48

Bastien Lachaud déclare que « la France insoumise n’a pas annoncé sa participation tardivement » et met en cause « un quiproquo avec le Parti socialiste ». Pour le député, « nous avons signé l’appel dès qu’il a été présenté » et « nous avons toujours dit que nous participerions ».

Ainsi, il considère que « les soupçons de Sylvain Maillard sont ignobles ». Pour lui, « le député a voulu instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme » et « créer de faux procès ». Il conclut : « Il y a trop d’antisémites, pas besoin d’en inventer des faux. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le