Mercredi soir, Le Monde identifiait dans une vidéo le chef adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, habillé en policier, en train de molester deux étudiants participant à des manifestations le 1er mai. Il a été placé en garde à vue ce vendredi, et licencié par l’Élysée.
« Moi je ne vais pas commenter un fait divers. C’est un fait divers » déclare Florian Bachelier, député LREM d’Ille-et-Vilaine et premier questeur de l’Assemblée nationale.
« Je fais confiance dans la justice de mon pays, pour accomplir sa mission et rendre des comptes à l’ensemble des citoyens » insiste-t-il, avant de rappeler que « vous ne pouvez jamais juger un dossier sur des éléments factuels ». Selon lui, il n’y a pas assez d’informations et de preuves pour se positionner sur l’affaire.
Les députés de l’opposition ont appelé Édouard Philippe à s’exprimer sur le sujet, mais celui-ci a refusé. Selon Florian Bachelier, les députés de l’opposition souhaitaient que « le Parlement se transforme en autorité judiciaire ». « On est en confusion totale des rôles de chacun, et ça, c’est un danger » commente le député qui considère que « l’on est en train de politiser un fait divers ».