Affaire Benalla : « J’ai coupé mon téléphone, je n’ai répondu à aucune sollicitation » assure Valérie Létard

Affaire Benalla : « J’ai coupé mon téléphone, je n’ai répondu à aucune sollicitation » assure Valérie Létard

Valérie Létard, sénatrice centriste du Nord, revient pour Territoire Sénat sur les tensions entre l’exécutif et le Sénat, les élections européennes et la reprise d’Ascoval.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Valérie Létard, en tant que membre du bureau du Sénat, est une spectatrice privilégiée des tensions avec l’exécutif. Elle trouve la réaction de Richard Ferrand, d’annuler à deux reprises un déplacement avec Gérard Larcher, « incompréhensible ».

Lors des délibérations du bureau, la sénatrice « n’a pas eu de contact avec l’Élysée ». Elle a même « coupé son téléphone », afin de ne recevoir « aucune sollicitation ». Son objectif, comme celui de Gérard Larcher, était de « respecter le droit et rien que le droit ».

Européennes : « La liste LREM est assez baroque »

Valérie Létard confirme avoir été approchée, par le passé, par Emmanuel Macron. Ce n’est pas le cas cette fois-ci et la sénatrice se concentre sur la liste des européennes de son parti, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui sera dévoilée la semaine prochaine.

L’UDI présenta sa liste propre pour les élections européennes. Elle sera portée par Jean-Christophe Lagarde, le président du parti, avec Nora Berra en deuxième place. Valérie Létard annonce la présence de « beaucoup de jeunes et de nouvelles têtes », pour faire face au renouvellement.

Valérie Létard trouve la liste LREM, dévoilée mardi, « assez baroque ». En effet, elle fait se côtoyer « un écologiste reconnu [François Canfin] et un jeune des Jeunes Agriculteurs [Jérémy Decerle] ». Elle prévoit déjà que la tête de liste, Nathalie Loiseau, devra « faire vivre les contradictions ».

Ascoval : « La sidérurgie a encore un avenir »

Valérie Létard est rapporteure de la mission d’information sidérurgie. Elle se félicite des deux propositions de reprise d’Ascoval portées par British Steel et Calvi Networks. Pour elle, ces deux propositions sont « très solides » et sont « en phase » avec les projets de reconversion.

Elle considère que « la sidérurgie a encore un avenir », si elle est accompagnée dans la transition. Pour cela, il faut « innover énormément » autour du recyclage et de la baisse des émissions de CO2. La sidérurgie a « sa place dans l’industrie de demain », dans le bâtiment et l’automobile.

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