Affaire Benalla : « Je ne suis pas sûr que ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » déplore Marc Fesneau
Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, revient sur la décision du Sénat de transmettre cinq noms de collaborateurs d’Emmanuel Macron à la justice.

Affaire Benalla : « Je ne suis pas sûr que ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » déplore Marc Fesneau

Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, revient sur la décision du Sénat de transmettre cinq noms de collaborateurs d’Emmanuel Macron à la justice.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’exécutif a vivement réagi, cet après-midi, après le vote du bureau du Sénat. Benjamin Griveaux a parlé de « tribunal politique ». Édouard Philippe a boudé les questions d’actualité au Sénat. Enfin, Richard Ferrand a annulé son déplacement dans le Nord avec Gérard Larcher.

Marc Fesneau refuse de commenter ces décisions. Pour lui, « ce sont des faits normaux dans la vie parlementaire ». Édouard Philippe « a appelé Gérard Larcher pour lui donner les motifs de son absence ». Il affirme qu’ « il est bon qu’il y ait un dialogue direct entre le Premier ministre et le Président du Sénat » pour « expliquer des décisions qui peuvent poser question ».

« C’est une décision de nature politique, il faut que le Sénat l’assume comme telle »

Marc Fesneau rappelle qu’ « il croit en l’utilité du bicamérisme » et qu’ainsi « il ne remettra pas en cause le Sénat ». Il « prend acte » de cette décision, mais aimerait qu’elle soit assumée comme « une décision de nature politique ». Pour le ministre, « il est intéressant de voir qui a voté cette décision », dénonçant « une collusion du moment entre LR et PS ».

Marc Fesneau poursuit, considérant que « les Français ont besoin que les assemblées fonctionnent ensemble ». Il doute que « ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » et appelle le Sénat à « revenir à la raison ». Il conclut, considérant que « les Français nous attendent sur l’intérêt collectif et pas sur des manœuvres politiques ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Benalla : « Je ne suis pas sûr que ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » déplore Marc Fesneau
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Affaire Benalla : « Je ne suis pas sûr que ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » déplore Marc Fesneau
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Affaire Benalla : « Je ne suis pas sûr que ce genre de procès politique permette de rehausser le niveau du débat public » déplore Marc Fesneau
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le