Affaire Benalla : « L’argumentation et les conclusions reposent sur des interprétations, sur des approximations, voire sur des inexactitudes » pour Jean-Marc Gabouty
Au micro de Public Sénat, Jean-Marc Gabouty sénateur (RDSE) de la Haute-Vienne et vice-président du Sénat, réagit à la décision du bureau du Sénat, dont il est membre, d’avoir transmis à la justice les cas des trois hauts responsables de l’Élysée.

Affaire Benalla : « L’argumentation et les conclusions reposent sur des interprétations, sur des approximations, voire sur des inexactitudes » pour Jean-Marc Gabouty

Au micro de Public Sénat, Jean-Marc Gabouty sénateur (RDSE) de la Haute-Vienne et vice-président du Sénat, réagit à la décision du bureau du Sénat, dont il est membre, d’avoir transmis à la justice les cas des trois hauts responsables de l’Élysée.
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Membre du bureau du Sénat, qui a aujourd’hui pris la décision de transmettre à la justice les cas d’Alexandre Benalla, Vincent Crase et surtout de trois hauts responsables de l’Élysée, Jean-Marc Gabouty sénateur (RDSE) de la Haute-Vienne et vice-président du Sénat n’est pas satisfait, même si « chacun a pu faire valoir ses arguments » : « Je pense que les positions étaient quand même assez arrêtées avant d’entrer en séance. C’est peut-être regrettable. »

Car Jean-Marc Gabouty, était opposé à cette décision et avait, auparavant, dénoncé un rapport à charge : « J’aurais aimé que les décisions soient prises sur la base d’une argumentation solide et fondée. Je trouve que l’argumentation et les conclusions reposent sur des interprétations, sur des approximations, voire sur des inexactitudes pour les trois [hauts fonctionnaires] (…) On est un peu dans la finasserie. »

À la question de savoir s’il y a eu des pressions sur les membres du bureau avant le vote, le sénateur (RDSE) répond : « La démarche que j’ai faite d’adresser un courrier à Valérie Létard [chargée de présenter un rapport sur la demande de transmission - NDLR] et au président, il y a une dizaine de jours, a été une démarche totalement spontanée et volontaire. Je n’ai eu absolument aucune pression. »

Quant aux risques que le dialogue se tende entre le Sénat et l’exécutif, Jean-Marc Gabouty le craint : « Je crois que là c’est un coup de frein effectivement au climat de confiance qui était en train de se rétablir entre le Sénat et l’exécutif. Et je le regrette parce que je pense que ce n’est pas bon pour le gouvernement mais ce n’est pas bon pour le Sénat non plus. »

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