Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
Affaire Benalla: la commission d’enquête sénatoriale a écrit à l’avocat de Benalla
Par Public Sénat
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Le président LR de la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, Philippe Bas, a reconnu lundi avoir écrit à l'avocat d'Alexandre Benalla sans toutefois confirmer la convocation de ce dernier pour être auditionné.
"Nous déciderons du moment où nous pourrons rendre publique une éventuelle convocation, que je ne confirme pas", a déclaré sur Cnews le sénateur LR, tout en admettant avoir "effectivement écrit à l'avocat", en réponse à l'affirmation de Jean-Pierre Elkabbach selon laquelle une convocation pour le 18 septembre avait déjà été envoyée à l'avocat de Benalla.
"Nous n'excluons pas que M. Benalla soit auditionné par notre commission, à partir du moment où lui-même nous a fait savoir par voie de presse qu'il avait des choses à nous dire et qu'il avait envie d'être entendu", a rappelé le président de la commission d'enquête sénatoriale qui reprendra mercredi ses auditions, avec notamment celle du chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch.
"Ce serait une audition tout particulière puisque nous ne pourrions naturellement pas lui poser de questions qui sont des questions qui touchent à la manifestation du 1er mai puisque là c'est le rôle de la justice de savoir s'il y a eu un délit de sa part", a souligné M. Bas, en rappelant qu'une procédure judiciaire est actuellement en cours.
"Cette fameuse affaire Benalla, au sens le plus courant du terme, c'est l'affaire de la justice, ce qui nous intéresse, c'est le fonctionnement de l'Etat", a insisté le sénateur LR, assurant que ce n'est pas "une commission anti-Macron".
"Je ne sais pas encore si nous irons jusqu'en février ou pas, ça dépendra des informations que nous aurons recueillies et nous rendrons notre rapport quand nous serons prêts", a précisé M. Bas.