Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Affaire Benalla : La commission « va peut-être vouloir procéder à quelques auditions » déclare Hervé Marseille
Par Marion D'Hondt
Publié le
Hervé Marseille considère que la commission a encore à « établir la vérité. » Il prend acte des nouvelles informations livrées par la presse et de la saisine de la justice. Il complète : « Tout ça devient pitoyable, c’est un feuilleton qui n’en finit pas. »
Selon Hervé Marseille, « M. Benalla était au service du pays mais, en fait, il était là pour se servir. » Il considère que le chef de la sécurité « a menti et a refusé de répondre à la commission en janvier. » Selon lui, « il faut encore évaluer les choses pour savoir s’il faut saisir la justice. »
Sur l’éventualité d’un signalement au parquet, le sénateur considère que : « Sur l’affaire des passeports, il n’y a pas eu de suite et M. Benalla s’en est prévalu en disant : ‘La justice ne m’a pas condamné’. »
Pour Hervé Marseille, cette affaire signe « la dérive de quelqu’un. » Il considère qu’Alexandre Benalla est « tout fier d’être à l’origine de deux commissions parlementaires », « dans l’impunité », le tout, « avec le soutien du Président. »
Il conclut : « Tout cela est très dommageable pour l’image du pays et de la République. »
Selon Hervé Marseille, « la commission a mis en valeur son travail ». Il rappelle : « Heureusement que la commission sénatoriale est là, parce que l’Assemblée nationale a renoncé à avoir une commission d’enquête. »
Quant à la date de remise du rapport, Hervé Marseille précise qu’il « est encore en cours de rédaction » et qu’il « va s’enrichir des derniers événements. » Il ajoute que « le Président Bas va peut-être vouloir procéder à quelques auditions. »
La commission a terminé ses travaux le 23 janvier, ce n’est donc plus une commission d’enquête. Concrètement, des auditions peuvent être menées, mais sans prestation de serment. Hervé Marseille est confiant : « On peut toujours questionner. »